Environnement

Le greenwashing de la Tate

Par Antonin Gratien · lejournaldesarts.fr

Le 19 juillet 2019 - 250 mots

ROYAUME-UNI

Les quatre implantations du musée britannique veulent réduire de 10 % leurs émissions carbone d’ici 2023.

Welcome to Tate Modern, Londres, Royaume-Uni © Toa Heftiba
Welcome to Tate Modern, Londres, Royaume-Uni

Dans le sillage de l’exposition actuelle d’Olafur Eliasson sur l’urgence climatique la Tate Modern s’est engagée à réduire son impact environnemental :  « Nous avons atteint un point critique de l’histoire planétaire et le secteur culturel a un rôle à jouer, les quatre musées de la Tate vont lutter pour la cause écologique ».

Objectif : réduire l’empreinte carbone des quatre édifices de la Tate de 10 % d’ici 2023. La Tate Modern, la Tate Britain, la Tate Liverpool et la Tate St-Ives passeront ainsi à « l’électricité verte ». De leurs côtés, les employés sont invités à privilégier les trains pour leurs déplacements. Plus anecdotique les restaurants des musées mettront sur leur carte des produits végétariens et végans. 

Selon le communiqué du Tate, ces résolutions ne représenteraient que « le début d’un combat de longue haleine pour affecter et inspirer le changement ». La Tate s’inscrit dans un mouvement récemment emprunté par plusieurs institutions culturelles internationales. Ainsi, fin juin une trentaine de lieux culturels du Royaume-Uni dont la Serpentine Gallery et la Whitechapel Gallery, avaient rallié « Spotlight », un programme écologique aux ambitions similaires à celles de la Tate.

En 2015, l’institution était sous le feu des critiques d’associations telles que Liberate Tate ou BP or not BP à cause d'une sponsorisation controversée par la compagnie pétrolière British Petroleum. Le partenariat de 26 ans entre cette dernière et la Tate a pris fin en 2017...

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