Mais qui est donc Bruno Studer, le nouveau président de la commission Culture de l’Assemblée nationale ?

Alors que deux poids lourds de la politique, Marielle de Sarnez et Eric Woerth ont été élus à la présidence respectivement de la commission des Affaires étrangères et celle des Finances, c’est un pur produit « macronien » de la société civile qui va présider la commission des Affaires culturelles et de l’Education.

Bruno Studer (39 ans comme Emmanuel Macron) est professeur d’histoire-géographie depuis la fin de ses études. Il enseignait jusqu’à peu dans un collège de Strasbourg, sa région d’origine. Il s’est lancé en politique lors des municipales de 2014 sur une liste UDI avant devenir le référent En Marche en 2016 puis député (LREM) de la 3ième circonscription du Bas-Rhin. Son site de campagne nous apprend que cet alsacien est marié avec 4 enfants, que c’est un « passionné de musique », qu’il a joué de l’alto dans plusieurs orchestres, qu’il « est très sportif, il aime la pêche sportive en eau douce. »

Il remplace Patrick Bloche, qui lui est différent à bien des égards. Il était le seul candidat à la présidence et remettra son mandat en jeu à mi-parcours conformément aux règles que s’est fixé le groupe LREM-MODEM. Pierre-Yves Bournazel, Sylvie Charrière, Frédérique Dumas et Constance Le Grip ont été élus à la vice-présidence.

La commission des Affaires culturelles et de l’Education est l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Elle prépare le débat législatif, informe l’Assemblée et contrôle le gouvernement, pour ce qui relève de la culture et de l’éducation.