Histoire de l’art et société. Nourrice bien en chair allaitant l’enfant qui lui a été confié, séparation déchirante du nourrisson à sa mère, puis difficulté de son retour dans le cocon familial.
.. Le sujet trouve un fort écho dans l’iconographie du XVIIIe siècle, où il se fait aussi bien vecteur d’humour que de gravité : scène de genre intime et théâtrale sous le pinceau de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), paisible représentation pastorale sous celui de François Boucher (1703-1770) ou encore satire mordante sous la plume de Daumier (1808-1879). En convoquant un riche corpus, Emmanuelle Brugerolles et David Guillet soulèvent nombre d’enjeux liés à la mise en nourrice alors que la pratique connaît un essor sans précédent en France. Privilégiée pour des raisons hygiénistes et économiques, strictement encadrée par les pouvoirs publics mais aussi décriée par les philosophes et moralistes, elle s’affirme alors comme véritable phénomène de société.
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La nourrice et l’enfant
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°666 du 28 novembre 2025, avec le titre suivant : La nourrice et l’enfant





