Politique culturelle - Territoires

Six candidats pour la deuxième édition du label « Capitale française de la culture »

Par Paul Bérat · lejournaldesarts.fr

Le 24 mai 2022 - 461 mots

FRANCE

Attribué tous les deux ans, ce label, qui a suscité peu de candidatures, a distingué Villeurbanne (Rhône) pour l’année 2022.

Château de Montbéliard. © Norbert Aepli, 2009, public domain
Château de Montbéliard.
© Norbert Aepli, 2009

L’appel à candidatures pour la deuxième édition du label « Capitale française de la culture » est désormais clos. Les communes ou communautés de communes, de 20 000 à 200 000 habitants, avaient jusqu’à la semaine dernière pour présenter un dossier. Six collectivités se sont portées candidates, indique le ministère de la Culture. Et elles représentent autant de régions : Alès Agglomération (Occitanie), Beauvais et la communauté d’agglomération du Beauvaisis (Hauts-de-France), Issy-les-Moulineaux (Île-de-France), Pays de Montbéliard Agglomération (Bourgogne – Franche-Comté), Bourg-en-Bresse et le Grand Bourg Agglomération (Auvergne – Rhône-Alpes), la Communauté d’agglomération Territoires vendômois (Centre – Val-de-Loire). 

Les candidats de cette édition 2024 sont cinq fois moins nombreux que ceux de l’édition 2022 (Villeurbanne avait été sélectionnée parmi vingt-neuf candidats). Les délais n’y sont pour rien. Un peu plus d’un mois avait été laissé pour déposer le dossier. Les villes ont peut-être pensé que le label ne vaut pas l’investissement en temps pour concevoir un projet.

Ce qui change aussi, d’une édition à l’autre, c’est le type de collectivité. Alors que les villes étaient très présentes dans la première édition ce sont surtout des communautés de communes qui ont été candidates. Certaines d’entre elles, comme le Pays de Montbéliard Agglomération, rassemblent jusqu’à soixante-dix communes. 

Chaque candidature repose sur un projet culturel « offrant à la commune ou au groupement de communes un rayonnement national voir international et couvrant l’intégralité de la période pour laquelle le label pourrait lui être décerné(e) », comme indiqué sur le site internet du label. Certaines mettent en avant une spécificité de leur territoire, telle l’agglomération d’Alès, qui mise beaucoup sur le spectacle vivant. D’autres ont une approche plus généraliste comme la communauté du Beauvaisis, qui met à l’honneur les arts plastiques, le théâtre et la danse. 

Le jury chargé d’attribuer le label n’a pas encore été nommé. Mais le ministère de la Culture a précisé qu’il serait, comme celui de la première édition, composé de deux représentants des professionnels du monde de la culture, de deux spécialistes ou acteurs du développement culturel des collectivités, d’un organisateur d’événements nationaux ou internationaux, d’un spécialiste des politiques publiques culturelles et enfin d’un représentant d’une association. 

Le label Capitale française de la culture vise « à distinguer le projet culturel d’une commune ou d’un groupement de communes qui présente un intérêt remarquable à la fois du point de vue du soutien à la création artistique, de la valorisation du patrimoine et de la participation des habitants à la vie culturelle ». Piloté et financé par le ministère de la Culture, mis en œuvre par la Réunion des musées nationaux, il donne à la ville ou à l’agglomération qui l’obtient un million d’euros pour mettre en œuvre son projet.

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