Galerie - Spécial Covid-19

CRISE SANITAIRE

De nouvelles aides pour les sites privés et les galeries

Par Jean-Christophe Castelain · Le Journal des Arts

Le 26 janvier 2021 - 316 mots

PARIS

Le milieu culturel attend avec impatience et anxiété le « rendez-vous de revoyure », initialement fixé au 20 janvier, lors duquel le gouvernement doit annoncer le calendrier de réouverture des lieux culturels.

Le château de Chenonceau. © Photo Wladyslaw, 2006
Le château de Chenonceau.
Photo Photo Wladyslaw, 2006

Le Premier ministre Jean Castex et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avaient laissé entendre que les musées pourraient rouvrir les premiers, et peut-être même début février. Une décision qui dépend naturellement de l’évolution de la pandémie.

Pour tenter d’apporter un peu de réconfort aux entreprises privées du secteur culturel, le gouvernement a prolongé les mesures transversales et modifié – à la marge – quelques mesures. Les musées et sites patrimoniaux privés, fermés administrativement, peuvent demander une indemnisation pour la perte de leur chiffre d’affaires (CA) à hauteur de 20 % de leur CA mensuel, dans la limite de 200 000 euros par mois. Les galeries (qui, rappelons-le, sont ouvertes) ayant subi une perte de CA de 50 % au moins peuvent demander une aide de 15 % de leur CA mensuel. L’aide peut monter à 20 % si la perte est de 70 %. Curieusement, les antiquaires ne figurent pas dans la liste dite « S1 », mais dans la liste « S1 bis », et ne peuvent bénéficier de cette aide que si leur perte est supérieure à 70 % de leur chiffre d’affaires.

Conscient que ces aides sont insuffisantes pour couvrir les charges fixes (loyer, frais divers…), le gouvernement a créé, pour les entreprises privées relevant de la culture dont le CA est supérieur à 12 millions d’euros par an, une aide complémentaire correspondant à 70 % de la différence entre ces charges et leurs recettes. En complément, les entreprises culturelles subissant une perte de CA supérieure à 50 % peuvent demander une exonération des charges sociales. Elles peuvent d’ailleurs continuer à bénéficier du chômage partiel selon des modalités particulières.

Enfin, comme pour toutes les entreprises, elles pourront bénéficier automatiquement d’un différé d’amortissement d’une année supplémentaire pour le remboursement de leur prêt garanti par l’État (PGE).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°559 du 22 janvier 2021, avec le titre suivant : De nouvelles aides pour les sites privés et les galeries

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