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Leonardo Dicaprio devient actionnaire et conseiller de l’application Magnus  

Par Alexia Lanta Maestrati · lejournaldesarts.fr

Le 13 février 2018 - 310 mots

NEW YORK / ETATS-UNIS

Le Shazam de l’art, Magnus, termine une opération de levée de fond, qui voit la star américaine oscarisée et amateur d’art, Leonardo Dicaprio rejoindre le projet.

Disponible sur smartphone, tel un Shazam pour les amoureux d’art, Magnus est un logiciel de reconnaissance d’oeuvres d’art, avec quelques services supplémentaires. La start up vient de conclure une nouvelle opération de levée de fond, et a annoncé l’arrivée de Leonardo DiCaprio comme actionnaire et conseiller (la somme investie n’a pas été révélée).

Féru d’art, Dicaprio arpente les grands rendez-vous de l’art contemporain, il a aussi organisé sa propre vente aux enchères chez Christie’s New York en 2013. La vente, The 11th Hour, proposait une sélection d’oeuvres d’artistes phares tel que Richard Prince, Ugo Rondinone ou encore Anish Kapoor. Destinée à récolter des fonds pour sa fondation consacrée à la protection de l'environnement, la vente avait atteint un total de 36,5 million de dollars (30 millions d’euros)

Lancé en 2016 par l’ex-galeriste et cofondateur de Larry’s List Magnus Resch , Magnus est une application gratuite, simple et ludique. A partir de l’application, l’utilisateur photographie une oeuvre, puis apparaissent une série d’informations (nom de l’artiste, titre, année, prix galerie, prix atteint en maison de ventes, lieu, oeuvres similaires, informations sur l'artiste,...). L’application propose également un plan interactif détaillant les galeries et musées, autour de l’utilisateur. Elle fonctionne dans les grandes villes comme Paris, Londres, New York, Hong Kong. Resch a indiqué au New York Times, que l’application a reconnu 80% des oeuvres lors de la foire d’Art Basel à Hong Kong.

Resch avait fait l’objet d’une controverse en 2016, lorsque Artsy et ArtFacts.net avaient accusé Magnus d’utiliser leurs données sans permission. La compagnie, dont le but est la « démocratisation » et la « transparence » du monde de l’art, s’est alors vu retirer l’application de l’Apple Store. En novembre 2016, Apple a remis l’application en ligne.

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