Jugée trop coûteuse, l’installation du musée dans une ancienne école à restaurer est retoquée. Un lieu alternatif sera annoncé fin septembre.

Nouvel épisode dans le projet de Musée-mémorial du terrorisme. Celui-ci n’ouvrira pas à Suresnes (Hauts-de-Seine), « abandonné parce que trop cher », a confirmé l’historien Henry Rousso, président de la mission de préfiguration, auprès de l’AFP, le 8 septembre 2025.
La décision, issue d’une réunion à l’Élysée le 2 septembre, entre des conseillers d’Emmanuel Macron et les responsables du groupement d’intérêt public pilotant le projet, laisse envisager désormais un autre site en Île-de-France, dont le choix sera dévoilé d’ici à fin septembre, quelques semaines avant le dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015.
Le projet reposait sur la conversion d’une ancienne école de plein air classée monument historique — sur la colline du mont Valérien — mais la restauration de ce bâtiment consommait entre 90 % et 95 % du budget total, selon Henry Rousso. Face à ces coûts élevés, l’Élysée a proposé en substitution trois à quatre sites relevant du ministère des Armées, dont un situé intra-muros, sans plus de détails pour l’instant.
Annoncé en 2018 par Emmanuel Macron, cet établissement devait rendre hommage aux victimes du terrorisme, en France et à l’international. Il était initialement prévu pour une ouverture en 2027, financé par quatre ministères — Justice, Culture, Intérieur et Armées — mais a déjà connu des aléas, notamment la disparition des premiers crédits de paiements de l’Etat dans le projet de budget 2025.
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Musée-mémorial du terrorisme : le site de Suresnes abandonné
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