Valence (Drôme). À la cathédrale de Valence, l’heure est à la protestation.
Une cinquantaine d’archéologues se sont réunis devant l’édifice, début novembre, pour dénoncer l’absence de fouilles menées en amont des travaux d’aménagement lancés au niveau du parvis. Alors que les pelleteuses s’activent pour donner corps au projet d’un escalier monumental qui devrait relier la basse et la haute ville au pied de la cathédrale, les manifestants appellent à la suspension du chantier pour mener une fouille d’urgence. Dès septembre, une pétition a été lancée contre ce qu’ils considèrent être une infraction au code du patrimoine, puisque « la parcelle impactée par ces travaux d’aménagement est connue pour receler des vestiges exceptionnels », dont ceux d’un baptistère paléochrétien du Ve siècle. Selon les archéologues, le chantier mettrait en danger ces vestiges et compromettrait irrémédiablement leur connaissance, alors que certains ne sont encore que partiellement documentés. Justifiant son choix de ne pas avoir prescrit de fouilles préalables, la Drac (direction régionale des Affaires culturelles) Auvergne-Rhône-Alpes affirme que les opérations menées ne sont pas susceptibles d’affecter les éléments archéologiques, rappelant également qu’un agent du service régional de l’archéologie est présent sur site pour garantir la protection des vestiges. Une mesure insuffisante selon les archéologues mobilisés, qui considèrent que les opérations les abîmeraient inévitablement puisqu’ils ne sont enfouis qu’à une vingtaine de centimètres de profondeur.
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Cathédrale de Valence, un chantier critiqué
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°667 du 12 décembre 2025, avec le titre suivant : Cathédrale de Valence, un chantier critiqué






