Georges Delettrez : Monsieur Drouot

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 mai 2005 - 208 mots

Acteur de l’après-réforme des ventes publiques, Georges Delettrez dirige aujourd’hui l’hôtel parisien des ventes aux enchères, alias Drouot, racheté en novembre 2002 par l’ensemble des commissaires-priseurs devenus actionnaires de leur outil de travail.

Concepteur et grand ordonnateur de ce rachat en novembre 2002, Georges Delettrez préside depuis lors Drouot Holding, société regroupant les actifs de Drouot incluant les différents lieux de vente, Drouot-estimation mais aussi La Gazette de Drouot. Dans un climat concurrentiel auquel ses confrères n’ont jamais été habitués auparavant, le commissaire-priseur tente d’insuffler une gestion libérale prudemment distillée pour ne pas froisser la susceptibilité du groupe d’actionnaires un peu frileux.

Ses trois axes de travail : développer la marque Drouot à l’étranger ; rendre plus performant l’hôtel Drouot par la relance de travaux d’agrandissement et d’embellissement « à partir de l’été 2005 par étapes, sans fermeture, ni délocalisation de l’activité » et enfin, renforcer la réputation du label Drouot dans l’hexagone à travers des événements marquants comme le rendez-vous bi-annuel des Temps forts dont l’édition printanière sera ouverte au public du 24 au 29 mai. Associé depuis une vingtaine d’années à Henri Gros au sein d’une société spécialisée dans les ventes aux enchères de montres, bijoux et tableaux orientalistes, Georges Delettrez pratique à ses heures perdues l’art de la chasse à courre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°569 du 1 mai 2005, avec le titre suivant : Georges Delettrez : Monsieur Drouot

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