Art contemporain

Jeff Koons continue de réduire ses effectifs

Par Sindbad Hammache · lejournaldesarts.fr

Le 21 janvier 2019 - 292 mots

NEW YORK / ETATS-UNIS

Une trentaine de salariés aurait été licenciés en ce début d’année, s’ajoutant à de précédents plans de licenciement.

Jeff Koons à New York - Photo Chris Fanning
Jeff Koons à New York
Photo Chris Fanning

En 2015, Jeff Koons disposait d’une équipe d’environ cent personnes dans son atelier new-yorkais, dont un grand nombre de peintres attelés à la réalisation du projet Gazing Balls. Aujourd’hui il a quitté cet atelier pour un autre beaucoup plus petit. La raison ? Il s’est séparé d’un grand nombre de ses collaborateurs, dont la dernière vague date du 14 janvier dernier.

L’année suivant Gazing Balls, l’artiste congédiait 14 employés qui tentaient de s’organiser en syndicat. Puis en 2017, il divise par deux les effectifs de son département de peinture en se séparant de 30 personnes, invoquant les mauvaises ventes de la dernière série. Selon Artnet.com, Jeff Koons aurait licencié début 2019, une trentaine de salariés, dont certains avaient été placés en congé sans soldes avant les fêtes de fin d’année. L’artiste, qui n’a pas motivé sa décision, n’a pas accordé d’indemnités de départ à ses ex-collaborateurs, pas plus qu’il n’a souhaité répondre aux questions de nos confrères.

Malgré sa soudaineté, cette décision semble cohérente avec les propos qu’avait tenu Jeff Koons dans le South China Morning Post en mars 2018, exposant que « l’idée d’avoir un atelier démesuré n’est pas forcément quelque chose que je souhaite préserver ». Cette déclaration comme le récent licenciement s’inscrivent également dans une phase d’externalisation de la production, qui fait appel de plus en plus régulièrement et systématiquement à des sous-traitants et consultants extérieurs pour mener à bien ses projets artistiques. 

En 2014, un article de Vanity Fair expliquait comment des opérateurs privés des quatre coins des Etats-Unis et même d’Allemagne avait contribué à l’exécution de sa Liberty Bell. C’est d’ailleurs en Allemagne que sont fabriquées les fameuses Tulipes que l’artiste veut donner à la France.

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