Damien Hirst fait face à de nouvelles accusations de plagiat

Damien Hirst était à l'affiche cet été avec son exposition au Musée océanographique de Monaco. Cette rentrée, il est la cible d'un lobby qui l'accuse de plagiat concernant un certains nombres d’œuvres qui selon le groupe sont « inspirées par d'autres ».

Dans un article publié dans le dernier numéro de la revue d'art Jackdaw, Charles Thomson, artiste et co-fondateur de Stuckists, un groupe qui fait campagne contre l'art conceptuel, allègue que certains des travaux de Hirst sont fondés sur des travaux déjà existants. « Hirst se met avant comme un grand artiste, mais une bonne partie de son travail n'existe que parce que d'autres ont élaboré des idées originales qu'il a volées » a-t-il déclaré au Telegraph.

Parmi les oeuvres « suspectes » figurent « In Nomine Patris » (2005) qui représente un mouton éviscéré dans le formol en position de crucifixion. Selon Thomson, cette oeuvre est inspirée de celle de l'artiste John LeKay réalisée en 1986 et son armoire à pharmacie - « Pharmacy » – d'un travail de Joseph Cornell de 1946, précise The Guardian.

Hirst a déjà fait face à ce genre d'accusations, y compris pour son célèbre crâne en diamant. En 2000, l'artiste aurait même versé une certaine somme d'argent pour éviter une action en justice pour violation du droit d'auteur par les concepteurs d'un jouet qui ressemblait fortement à sa célèbre sculpture en bronze, « Hymn », rappelle le quotidien.

Hirst nie les faits et a jusqu’à présent refusé de commenter ces allégations.