Art contemporain

À Tokyo, le collectif TeamLab ouvre un musée d’art digital

Par Alexia Lanta Maestrati · lejournaldesarts.fr

Le 6 février 2018 - 319 mots

TOKYO / JAPON

« MORI Building DIGITAL ART MUSEUM teamLab Borderless », est le nom du premier musée consacré à l’art digital, qui présentera les oeuvres immersives du collectif TeamLab. Il ouvrira cet été à Tokyo.

Réalisation du collectif <a href="https://www.teamlab.art/" class="lien_general" title="ouvre le site" target="_blank">TeamLab</a>
Réalisation du collectif TeamLab
Photo sese_87, 2017

L'économie de l’archipel nippone doit beaucoup à la science et à la technologie. Il n’est pas étonnant qu’un musée d’art numérique y prenne pied. Le Mori Building digital art musuem se veut une « destination touristique stimulante », « qui met en exergue le pouvoir magnétique de Tokyo, pour 2020 et après ». Il s’installe dans scène artistique tokyoite très riche, disposant de nombreux espaces consacrés à l’art contemporain notamment dans le quartier de Roppongi qui abrite le Mori Museum (du même promoteur immobilier) et des galeries internationales.

Pionnier en son genre, le collectif aura désormais son propre musée, qu’il alimentera de nouvelles oeuvres tous les ans. Situé à Palette town, dans un complexe alliant parc d'attraction, et centre commercial, le musée disposera d’une surface de 10 000 mètres carrés. L’exposition inaugurale n’a pas encore été annoncée mais le directeur de la communication, Takashi Kudo, rapporte à CNN que « chaque jour sera une expérience différente ».

Principalement représenté par la Pace Galerie sur la scène internationale, TeamLab a été fondé en 2001 par Toshiyuki Inoko au Japon. Regroupant 400 personnes aux compétences variées en art, science, technologie, design, le collectif se définit comme « ultra-technologiste » et crée des expériences immersives et interactives. Dans leurs installations hypnotiques, la nature a une place particulière. Les peintures de paysages ou encore l’ikebana (composition florale japonaise) sont des thèmes récurrents.

Le vice président de la Pace Gallery explique à CNN : « étant donné la taille des installations, nous vendons une expérience plus qu’un objet ». Le coup de la production est très élevé, pouvant parfois atteindre des millions de dollars, le modèle marchand est calqué sur des loisirs comme le cinéma, le théâtre, la musique, tirant ses principaux revenus de la billetterie

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