WASHINGTON / ÉTATS-UNIS
Le musée de l’Agence américaine de protection de l’environnement a fermé ses portes, victime d’un manque d’intérêt du public.

Le Musée de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), installé dans les locaux de l’agence à Washington D.C., ferme ses portes un an seulement après son ouverture. Situé au rez-de-chaussée du bâtiment fédéral William Jefferson Clinton, ce musée d’environ 1 390 m² racontait l’histoire de l’agence, fondée en 1970 sous la présidence de Richard Nixon pour protéger la santé publique et l’environnement. Il présentait des objets historiques, comme un stylo utilisé par le président Lyndon Johnson pour signer la Clean Air Act, une loi sur les normes de qualité de l’air.
Malgré son entrée gratuite, le musée n’a attiré que 2 000 visiteurs, insuffisant face aux coûts d’installation (4 millions de dollars soit 3,7 millions d’euros) et aux frais de fonctionnement annuels supérieurs à 600 000 dollars (550 000 euros).
La fermeture du musée survient dans un contexte de réduction des coûts de l’EPA, dirigée par Lee Zeldin, nommé par Donald Trump. Ce dernier, critiquant les politiques favorables aux énergies vertes, prône une approche qui « protège l’environnement sans asphyxier l’économie ». Début mars, Lee Zeldin a annoncé une réduction de 65 % du budget de l'EPA, estimé à environ 10 milliards de dollars (9,26 milliards d'euros) selon les rapports de l'agence. Toutefois, lors d'une conférence de presse, Lee Zeldin avait quant à lui évoqué un budget de 63 milliards de dollars (58 milliards d’euros).
Les objets du musée seront redistribués : certains seront exposés dans les bureaux de l’agence, d’autres transférés dans les archives, et les objets appartenant à des tiers seront restitués à leurs propriétaires.
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États-Unis : fermeture d’un musée sur l’environnement
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