Ses tableaux font vibrer les cimaises de la Fondation Louis Vuitton depuis le mois dernier à l’occasion de l’ample rétrospective qui lui est consacrée.
Alors on en profite pour revoir ce film documentaire, sorti en 2011, qui offre la rare possibilité d’observer l’artiste à l’œuvre, aux prises avec ses grands formats abstraits qu’il travaille au corps, couche après couche, armé de spatules géantes qu’il fait glisser sur la surface pour mieux révéler les strates de couleurs cachées. Une pratique fascinante qui intègre la dimension du hasard dans l’élaboration de ses toiles. Le peintre allemand, passé par la figuration avant de se tourner définitivement vers l’abstraction, y apparaît dans son environnement de travail. Il est tout aussi enrichissant de le regarder agir dans le silence de l’atelier que de l’écouter parler de son art. Gerhard Richter est un monstre sacré de la peinture du XXe siècle, mais c’est en artisan de la matière qu’il est filmé, au plus près du mouvement qui l’anime.
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Richter Forever
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°790 du 1 novembre 2025, avec le titre suivant : Richter Forever





