Ventes aux enchères

Me Claude Aguttes, de Clermont à Neuilly

Un nouveau commissaire-priseur prend la charge de Me Gabrielle Ionesco

Par Nicolas Powell · Le Journal des Arts

Le 1 janvier 1996 - 317 mots

En achetant récemment la charge de commissaire-priseur de Me Gabrielle Ionesco à Neuilly-sur-Seine, après avoir exercé pendant vingt ans à Clermont-Ferrand, le commissaire-priseur Me Claude Aguttes a acquis l’une des études les plus convoitées de France.

PARIS - "C’est le meilleur endroit de  France, car il y a un grand pouvoir d’achat dans le quartier." Arrivé dans la banlieue la plus fortunée de France en septembre, Me Aguttes a quitté le mois dernier les anciens locaux de Me Ionesco pour s’installer, de l’autre côté de l’avenue Charles-de-Gaulle, dans huit cents mètres carrés de bureaux, de salles d’exposition et de vente.
 
Me Aguttes était, en 1987, l’un des fondateurs du groupement de commissaires-priseurs Gersaint, implanté aujourd’hui à Bordeaux et Toulouse, et qui, à Strasbourg, se bat en justice contre le monopole des notaires alsaciens dans l’organisation des ventes. À Neuilly, il s’associe avec l’étude de Me Emmanuel de Vregille et Me Christian Bizouard, de Dijon, dans un "groupement d’intérêt économique".

Le nouvelle équipe de Neuilly – avec Me Ionesco, qui y restera cinq ans encore – entend exploiter le potentiel d’une des communes les plus riches de France. Les nouveaux locaux du 164 avenue de Charles-de-Gaulle ont été réaménagés pour attirer non seulement les marchands mais aussi les particuliers, de Neuilly comme des autres communes de la banlieue ouest.

"Il a fallu que je donne un côté chic et agréable à nos locaux, pour que les gens éprouvent du plaisir à venir, et que l’étude puisse fournir un service bien plus rapide qu’à Drouot", commente Me Aguttes. À côté des vacations de livres, de mobilier, de tableaux et d’objets d’art catalogués, l’étude organisera chaque mardi, sur place, des ventes d’objets courants, d’une valeur moyenne de moins de 20 000 francs. Un vendeur apportant un meuble ou un tableau le vendredi, pourra ainsi le voir exposé le lundi, vendu le lendemain, et se faire payer le vendredi suivant.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°21 du 1 janvier 1996, avec le titre suivant : Me Claude Aguttes, de Clermont à Neuilly

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