Éloge du négatif - Les débuts de la photographie sur papier en Italie

L'ŒIL

Le 23 mars 2010 - 198 mots

Au moment où disparaît l’argentique, supplanté par le numérique, le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris invite à reconsidérer la beauté des tout premiers négatifs sur papier et sur verre à travers la vision de l’Italie.

Le Grand Tour
En même temps que la photo, le xixe siècle voit naître le tourisme. Destination phare du Grand Tour, l’Italie accueille de nombreux artistes et intellectuels. Parmi eux, des photographes posent leurs appareils devant les ruines antiques de Rome, de Naples et de tout le pays qui n’est pas encore unifié.

L’Italie romantique
Davanne a été président de la Société française de photographie de 1876 à 1901 et rapporteur aux Expositions universelles. Plus intéressé par la chimie et l’expérimentation que par l’esthétique, il a rapporté de ses voyages des clichés d’une Italie « ruiniste » qui ont contribué à forger l’image romantique du pays.

La domination
Veraci est peintre de formation. Il se consacre aux vues pittoresques de Florence, dont ce très beau Persée. La photo sur papier va progressivement remplacer les tableautins vendus en souvenir, aboutissant à la suppression en 1863 du prix de Rome pour le paysage historique, dont la pratique a été supplantée par la photo.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°623 du 1 avril 2010, avec le titre suivant : Éloge du négatif - Les débuts de la photographie sur papier en Italie

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