Marie Lavandier va diriger le Centre des monuments nationaux

Quelques mois après avoir fêté l’anniversaire des dix ans du Louvre-Lens (Pas-de-Calais), Marie Lavandier quitte le musée, qu’elle dirigeait depuis 2016, pour prendre le chemin de l’hôtel de Sully, dans le quartier du Marais à Paris. En mai prochain, elle succédera en effet à Philippe Bélaval - parti à l’Élysée en tant que conseiller - à la tête du Centre des monuments nationaux (CMN). L’établissement public et son équipe de 1 500 agents gèrent et animent 103 sites et monuments appartenant à l’État, comme l’abbaye du Mont-Saint-Michel, le château d’Azay-le-Rideau ou le Panthéon.

Proposée par la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, la candidature de Marie Lavandier a été retenue selon Le Figaro qui rapporte l’information en raison de son « expérience riche et variée dans le pilotage des institutions culturelles », tant à la tête de musée que dans le patrimoine, qui l’a vue successivement travailler à la création du musée du président Chirac à Sarran (Corrèze), à la direction du patrimoine et des collections du musée du Quai Branly, et au Centre de restauration des musées de France avant d’arriver dans le Pas-de-Calais. 

Durant ses années passées au Louvre-Lens, Marie Lavandier a réussi à faire du musée un modèle de démocratisation culturelle et de développement territorial. L’établissement est aujourd’hui le 2e musée le plus visité en région, après celui des Confluences à Lyon. Il se distingue par sa mixité sociale, bien supérieure à la plupart des lieux culturels (23 % d’ouvriers et d’employés parmi les visiteurs contre 13 % en moyenne nationale), et son engagement au cœur de l’ancien bassin minier, notamment sur le plan paysager grâce à la reconversion d’un ancien puits de mine en parc d’une vingtaine d’hectares propice à la promenade.