Numérique

Lyon rejoint la plateforme Google Arts et Culture 

Par Alexia Lanta Maestrati · lejournaldesarts.fr

Le 27 février 2018 - 487 mots

LYON

Cinq institutions lyonnaises dont la Biennale s’offrent une vitrine numérique sur le site et l’application dédiée de Google. 

Vue de Lyon depuis Fourvière
Vue de Lyon depuis Fourvière

Google Arts et Culture lance mardi 27 février le projet « Trésor de Lyon » en partenariat avec cinq institutions culturelles de la ville : le Musée des Confluences, le Musée des beaux-arts, l’Opéra, la Biennale de Lyon et l'association Historical Cities. Google Arts et Culture est une plateforme digitale et une application pour smartphone qui permet l'accès gratuit aux contenus de plus de 1 500 musées à travers le monde. C’est le premier projet de cette envergure en France. Le principe est de créer une grande vitrine digitale du patrimoine de la ville de Lyon. Chaque institution travaille directement avec Google, mais le lancement a lieu en même temps sur la même plateforme.

Comme l’explique un représentant de Google au Journal des Arts, Google Arts & Culture n'était jusqu’alors pas implanté à Lyon. Pour l’instant « Trésor de Lyon » regroupe 700 documents, 35 oeuvres en ultra haute définition, trois visites de musées en Street View, une visite en réalité virtuelle. Le projet est à vocation évolutive et demeure ouvert pour accueillir d’autres institutions. 

Il offre plusieurs services aux internautes. D’abord, les expositions en ligne, au nombre de 37,  permettent d’appréhender le patrimoine lyonnais. Elles ont des thèmes variés allant de 30 plus grands chefs-d’oeuvre du musée, La couleur noir, ou encore Les Héros pour le Musée des beaux-arts qui propose en tout douze expositions virtuelles. La Biennale de Lyon présente une rétrospective de toutes les biennales qui ont eu lieu depuis 1991, et revient sur les grands artistes et les programmes. 

La youtubeuse bordelaise, Manon Bril a réalisé une vidéo présentant des anecdotes historiques sur divers lieux de la ville. L’option Street View, permet aux internautes de se promener (en 360 degrés) dans les espaces culturels, et l’Opéra propose une visite virtuelle immersive (la visite nécessite un casque de virtualité augmentée). L’option exploration, via la technologie Google Earth, offre une visite de Lyon vu du ciel à travers différents lieux et bâtiments de la ville. Google a également digitalisé en ultra haute définition 35 oeuvres dont Nave Nave Mahana de Paul Gauguin du Musée des beaux-arts.   

Google met à disposition ses outils technologiques gratuitement. En contrepartie, le contenu est hébergé sur la plateforme de Google. Les institutions ont la possibilité de présenter le contenu sur leur site et conservent  tous leurs droits. D'après Google, l’impact sur les grandes institutions culturelles est cependant relativement faible, car elles disposent déjà d’une fréquentation importante. 

Pour Cédric Lesec, directeur des relations extérieures et de la diffusion du Musée des Confluences, pour un musée comme le musée des Confluences, il s’agit d’abord d’un projet de numérisation et de patrimonialisation. Il ajoute « travailler avec Google est très important, mais rien ne remplacera une venue au musée, rien ne remplacera une visite matérielle et sensible avec les oeuvres et les collections. » 

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