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Nomination

Claire Bernardi, nouvelle directrice de l’Orangerie

Par Élisabeth Santacreu · Le Journal des Arts

Le 2 février 2022 - 335 mots

PARIS

Paris. Plus de 200 000 visiteurs ont vu l’exposition « Chaïm Soutine / Willem de Kooning, la peinture incarnée » qui s’est terminée en janvier au Musée de l’Orangerie.

Portrait Claire Bernardi. © Sophie Crépy/Musée de l'Orangerie
Portrait de Claire Bernardi.
© Sophie Crépy / Musée de l'Orangerie

Un succès pour la commissaire, Claire Bernardi. Conservatrice en chef du patrimoine, elle était chargée des peintures de la fin du XIXe et du début du XXe siècles au Musée d’Orsay qu’elle avait rejoint en 2012. Précédemment conservatrice au Centre national des arts plastiques, elle a été formée en philosophie et en histoire de l’art à l’université Paris-Panthéon Sorbonne, diplômée de l’École du Louvre en 2007 et a suivi le cursus de l’Institut national du patrimoine jusqu’en 2009. Elle a été la commissaire de « Gauguin l’alchimiste » au Grand Palais en 2017 et « Picasso bleu et rose » au Musée d’Orsay en 2018. Depuis le 1er février, elle est directrice du Musée national de l’Orangerie, succédant à Cécile Debray..

Pour la programmation à venir, elle définit « un premier axe confortant et développant la question d’une relecture des collections : le regard des artistes des XXe et XXIe siècles sur les générations précédentes. Au-delà des dialogues entre deux artistes, il permet de soulever de grandes questions esthétiques, comme celle du devenir de l’art figuratif, etc. L’autre grand axe est celui du marché de l’art et de la figure du collectionneur. »

C’est que le musée est « singulier, avec ses deux grands pôles constitués par le grand décor des ”Nymphéas” de Claude Monet et la collection Paul Guillaume. C’est d’une grande cohérence chronologique, celle de l’univers du Paris de l’entre-deux-guerres. » L’idée est de fluidifier le parcours, « et cela va beaucoup passer par la question de l’accueil du public. Je souhaite un musée dans lequel on a envie de rester, voir les “Nymphéas”, les collections, prendre un café puis aller visiter les expositions. » Un passage vers le musée-forum devenu la norme outre-Atlantique et auquel aspire le public français. « Cela demande du temps, de la réflexion à la mise en œuvre, mais il s’agit de le prendre. On en verra les effets dans quelques années. »

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°582 du 4 février 2022, avec le titre suivant : Claire Bernardi, nouvelle directrice de l’Orangerie

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