Odon, le surréaliste devenu tisserand

Par Marie-Emilie Fourneaux · L'ŒIL

Le 29 octobre 2009 - 125 mots

À parcourir cinquante ans de création de l’artiste Odon, il est aisé de distinguer deux phases dans son œuvre, presque antithétiques tant elles paraissent éloignées.

À ses toiles tourmentées aux frontières du surréalisme, marquées par le désespoir de figures ectoplasmiques, succède un travail artisanal et méditatif. Recomposant une cosmogonie, ses roues tressées faites de papier coloré s’inscrivent dans une quête de l’infini. Cet ouvrage offre un vaste aperçu de l’œuvre d’Odon. Malheureusement, les textes à la prose lyrique d’éminents théoriciens, dont Gilbert Lascaux, peinent à faire comprendre la démarche quasi chamanique de l’artiste. Ils ne nous livrent pas tout du « sorcier » Odon mais invitent du moins à vouloir percer son mystère.

Odon. Sourcier, sorcier, magicien, éditions Gourcuff Gradenigo, 2009, 304 p., 69 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°618 du 1 novembre 2009, avec le titre suivant : Odon, le surréaliste devenu tisserand

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