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Les mondes de John Singer Sargent

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 25 novembre 2025 - 189 mots

Alors que le Musée d’Orsay nous fait redécouvrir l’étrange beauté de la peinture de John Singer Sargent (1856-1925) en exposant les peintures des dix premières années de la carrière de celui qui fut le portraitiste du Tout-Paris de la Belle époque, cette première monographie en français nous invite à embrasser l’ensemble de sa carrière et la réception de ce peintre insaisissable.

Le poète et dandy, Robert de Montesquiou, qui fut son ami comme il fut aussi celui de Marcel Proust, écrira que sa réputation « appartient heureusement à la catégorie de celles qui ne se discutent pas – sans qu’on sache, d’ailleurs, très bien pourquoi ». Un éloge perfide qui révèle néanmoins le caractère fascinant et mystérieux de l’œuvre de Sargent. Cet ouvrage collectif propose de saisir son mystère. Il explore sa vie et son œuvre, de ses portraits les plus célèbres aux peintures de guerre de la fin de sa vie, en passant par ses œuvres plus intimes et ses paysages. Une invitation à apprécier la richesse de la peinture de cet artiste longtemps oublié, confrontée à ceux qui l’ont nourri, Velázquez, Boucher, Turner ou Monet dont il fut l’ami.

Isabelle Gadoin, Charlotte Ribeyrol et Emily Eells, « Sargent. Le beau monde et son revers »,
Éditions Cohen&Cohen, 2025, 480 p., 135 €.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°791 du 1 décembre 2025, avec le titre suivant : Les mondes de John Singer Sargent

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