Le writing version gonzo

Par Stéphanie Lemoine · L'ŒIL

Le 17 mars 2017 - 145 mots

En prélude à une somme sur le writing à paraître chez Hazan fin 2017, Lokiss prétend dévoiler dans Graffiti, Expressions manifestes tout «Â ce que le street art ne dit pas ».

À savoir que le propre du graffiti, dont il fut l’un des pionniers en France, se cerne dans l’action. L’artiste s’est donc embarqué façon gonzo à la rencontre de seize graffeurs, principalement européens (parmi eux, Delta, Daim, Keith Hopewell ou Philippe Baudelocque) et leur a demandé de créer une pièce in situ tout exprès pour l’ouvrage – seules les œuvres de Kid Ghe et Sylvain Ristori échappent à cette contrainte. Le résultat ? Un hybride tenant tout à la fois du répertoire de styles, du graffiti clash, du manifeste et du carnet de voyage, où Lokiss illustre l’ensemble du processus créatif de ses compagnons d’armes, depuis leurs archives et dessins préparatoires jusqu’à leur confrontation avec le support.

Lokiss, Graffiti, Expressions manifestes, Hazan, 192 p., 27 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°700 du 1 avril 2017, avec le titre suivant : Le writing version gonzo

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque