Livre

Le site Histara recherche des auteurs

Par Élisabeth Santacreu · lejournaldesarts.fr

Le 19 février 2019 - 350 mots

PARIS

Le site de recension d’ouvrages sur l’art ambitionne de devenir un média grand public. Il lui faut aussi recruter des auteurs.

Écrivain à son bureau Burst
Écrivain à son bureau
Photo Burst

Le site Histara les comptes rendus, fondé en 2007 par François Queyrel, archéologue spécialiste de la Grèce antique, directeur d’études à l’EPHE-PSL (École pratique des hautes études-Paris sciences et lettres), et Lorenz E. Baumer, professeur d’archéologie classique à l’université de Genève, publie des critiques de livres en archéologie et histoire de l’art.

Des ouvrages venant de paraître y sont proposés à la recension et, avant d’être traités, doivent être acceptés par les éditeurs du site (actuellement François Queyrel, Lorenz E. Baumer, Jan Blanc, professeur d’histoire moderne à l’Université de Genève et Christian Heck, professeur en histoire de l'art médiéval à l’université de Lille 3). 

Pour devenir rédacteur de comptes rendus, il faut soumettre sa candidature au comité de rédaction. Une fois agréé, le recenseur peut se positionner pour rédiger le compte rendu de l’un des livres annoncés. Le comité vérifie qu’il est compétent pour traiter de l’ouvrage et qu’il n’a pas d’autre travail en cours pour Histara. Ceci garantit une certaine rapidité de traitement, l’article devant être rendu dans les trois mois. 

Les lecteurs consultent gratuitement les comptes rendus sur le site et peuvent être tenus au courant des nouvelles parutions en s’inscrivant à une newsletter mensuelle. 

Avec ses 1 500 abonnés environ à la newsletter (essentiellement des universitaires et des conservateurs de musée), on peut penser qu’Histara les comptes rendus a trouvé son public. Mais Christian Heck constate qu’il pourrait être beaucoup plus important. Il souhaite y amener les amateurs d’art, visiteurs de musées et d’expositions, experts, marchands, collectionneurs. 

Pourtant les recenseurs en histoire de l’art sont encore trop peu nombreux par rapport à ceux qui traitent d’archéologie. On arrive ici à la limite des sites fondés sur la gratuité et le bénévolat : si leur sérieux est garanti par la peer review (relecture par des pairs), on se presse moins pour publier là que dans les revues imprimées. Or leur contenu dépend du nombre des auteurs qui se proposent et des choix qu’ils font. Une équation difficile à résoudre.

information

Le site Histara les comptes rendus : histara.sorbonne.fr

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