Avec les enfants, les artistes bruts ont en commun la liberté et le caractère spontané de la création, loin des règles établies, des écoles, des plans de carrière.
Aussi ces Six Petites Histoires d’art brut devraient les intéresser. On peut regretter que Jean Dubuffet, qui inventa ce concept après-guerre pour désigner ces créations surgissant aux marges de l’histoire de l’art officielle, ne soit désigné dans ces histoires que par son prénom Jean (alors que son nom pourrait éventuellement paraître aux enfants sympathique et rigolo) et que Paul Éluard, qui vécut parmi les « fous » de l’hôpital de Saint-Alban, devienne anonyme en étant simplement désigné comme « un poète ». Néanmoins, cet album jeunesse, plein de poésie et de légèreté, délicieusement illustré par la dessinatrice Albertine qui intègre subtilement les œuvres des artistes à ses images, entraîne les jeunes lecteurs à la découverte des univers peuplés de princes et de princesses aux yeux bleus, de trains ou de robes de mariées, d’Aloïse Corbaz, Auguste Forestier ou Marguerite Sirvins.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’art brut raconté aux enfants
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°788 du 1 septembre 2025, avec le titre suivant : L’art brut raconté aux enfants





