Beau-Livre. Avant d’être un signe d’affirmation de sa personnalité que tant de gens arborent aujourd’hui sur leur bras, épaule, voire sur tout leur corps, le tatouage a d’abord été la marque des voyous.
C’est d’ailleurs cet héritage que beaucoup de ces citadins tatoués revendiquent à peu de frais. Aussi, plonger dans cette histoire du tatouage en France, rédigée par un spécialiste du sujet, c’est plonger dans les milieux interlopes de la France du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle : les apaches, les marlous en tous genres et leurs « filles », les prisonniers, les bagnards… On y apprend que la première boutique de tatouage date de 1829 à Lyon, et que les dessins permettaient à la police d’identifier les malfrats, avant les empreintes digitales. L’ouvrage abonde en photos de durs à cuire au corps couvert de dessins (le plus souvent avec une moustache), ou de femmes phénomènes de foire.
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Quand le tatouage était un signe de virilité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°666 du 28 novembre 2025, avec le titre suivant : Quand le tatouage était un signe de virilité





