Théâtre - Déconstruire la masculinité. Voici l’intention de ce spectacle qui, disons-le tout de suite, évite brillamment les écueils de la pédagogie et de la moralisation, grands ennemis du théâtre.
La pièce, coécrite avec la jeune garde des dramaturges, fait évoluer huit jeunes hommes (à une nuance près) dans un univers de bas d’immeuble HLM. Tour à tour, dans cet environnement urbain âpre, à la fois violent et solidaire, chacun joue l’exercice de la confession, au crible des réactions du groupe. Les clichés s’enfilent comme des perles : première fois, sentiments, trahisons, homosexualité, manque d’amour paternel, #MeToo… Mais tout l’intérêt du spectacle est de les passer à la machine et de les questionner, dans une alternance de scènes intimes, voire délicates, et de scènes chorales façon clip de rap. Le tout porté par une énergie et un engagement total des interprètes. La direction d’acteurs est virtuose et la mise en scène percutante, drôle, émouvante, intelligente. Un spectacle qui donne envie de croire au théâtre.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Et la tendresse ?
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°786 du 1 juin 2025, avec le titre suivant : Et la tendresse ?