Marionnettes - C’est un spectacle suffocant de beauté. La marionnettiste Yngvild Aspeli à la tête de la compagnie Plexus Polaire adapte la célèbre pièce éponyme d’Ibsen interprétant elle-même le rôle principal de Nora, entourée de marionnettes pour incarner les autres personnages.
Le résultat est d’une fluidité impressionnante, d’une perfection esthétique admirable et d’une dramaturgie irréprochable. La metteuse en scène y file la métaphore arachnéenne, symbole de l’inextricable toile dans laquelle Nora s’est empêtrée et de la folie qui la guette. On s’engouffre à ses côtés dans ce petit monde de pantins glaçants qui cherchent à sauver les apparences quand tout s’effondre. Et les araignées de se multiplier et grossir dangereusement. Une relecture magistrale de cette œuvre phare du répertoire dramatique qui prouve à quel point l’art de la marionnette peut se frotter à toutes les littératures.
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Comme dans une toile d’araignée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°790 du 1 novembre 2025, avec le titre suivant : Comme dans une toile d’araignée





