Tout au long de son existence, Antonio Saura n’a cessé d’expérimenter des thèmes variés et différentes voies plastiques.
Cette quête de nouvelles possibilités explique peut-être pourquoi, dès ses débuts artistiques, il a éprouvé le besoin d’écrire sur son propre travail. Jusqu’à sa mort en 1998, ce peintre espagnol a pu ainsi constituer un considérable inventaire de son vaste œuvre.
Basé sur une première publication de ces écrits intitulée Notebook, le présent ouvrage est néanmoins une version plus aboutie. Plus d’une dizaine de textes ont été ajoutés, mais l’apport le plus significatif tient dans la richesse des images, qu’il s’agisse des reproductions de Saura et des grands maîtres ou des photographies de journaux et de magazines découpées et conservées par l’artiste pendant toute sa vie.
À la fois autobiographique et théorique, le récit éclaircit quelques-uns de ses choix artistiques, comme l’emploi courant du noir et blanc qui caractérise son œuvre. Véritable « guide sur (son) labyrinthe personnel », pour reprendre les mots du peintre, ce beau livre ne pourra que plaire aux amateurs de Saura.
Antonio Saura par lui-même, 5 Continents, 432 p., 50 euros.
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"Antonio Saura par lui-même"
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S'abonner à partir de 8,50 € / moisCet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : "Antonio Saura par lui-même"