C’est un mouvement qui est en évolution constante et plutôt à la hausse pour les très belles œuvres. Mais c’est aussi un marché dont la reconnaissance n’est pas encore suffisante. Certains artistes ne sont pas connus ni reconnus du public – ils ne sont pas à leur juste place.
C’est un mouvement très international, qui intéresse tant les collectionneurs privés que les institutions, que les Français, les Européens, les Américains…Je remarque aussi qu’il y a une demande de la part de la nouvelle génération, en particulier des adolescents. Leur intérêt est très vif pour ce type d’œuvres, qu’ils comprennent tout de suite.
On peut commencer à trouver des pièces entre 5 000 et 15 000 euros pour les artistes moins connus ; entre 100 000 et 300 000 euros pour les artistes les plus connus. Et cela peut dépasser le million, notamment pour des œuvres de Gustave Moreau. Un pastel de Lucien Lévy-Dhurmer, Ophélie, s’est vendu 343 500 euros chez Christie’s Paris en 2017 quand, la même année, Dans la tranquillité du soir, d’Alphonse Osbert, a atteint 52 500 euros.
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Questions à… Lucile Audouy
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°784 du 1 avril 2025, avec le titre suivant : Questions à… Lucile Audouy