Le marché connaît en ce moment des prix historiquement bas, principalement en raison de la peur liée aux faux, à l’affaire Douglas Latchford et à l’instabilité internationale. Aussi, c’est une période favorable à l’achat. Pour une œuvre de qualité muséale, les prix débutent autour de 10 000 euros, bien qu’auparavant. Les pièces exceptionnelles, documentées et avec une provenance claire, peuvent dépasser le million d’euros.
Elle dépend désormais davantage de sa documentation et de sa provenance que de sa qualité artistique. Une facture d’époque compte plus que l’authenticité et la beauté de l’objet. C’est un peu triste. Les objets sortis avant 1970 sont privilégiés, tandis que ceux sans preuve écrite de sortie légale voient leur valeur diminuer, même si leur qualité est élevée.
Les sculptures de la période Bakheng (début du royaume khmer unifié, Xe siècle) sont particulièrement recherchées pour leur pierre dense et leur qualité d’exécution. Le pré-Khmer attire surtout les connaisseurs, tandis que les fragments de visages ou les pièces documentées anciennes restent très appréciés.
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Questions à… Antoine Barrère
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°786 du 1 juin 2025, avec le titre suivant : Questions à… Antoine Barrère