Galerie

galerie

Les inventions ludiques de Panamarenko

Par Valérie Marchi · L'ŒIL

Le 1 février 2002 - 211 mots

Que nous réserve l’Anversois Panamarenko (né en 1940) pour son exposition chez Liliane & Michel Durand-Dessert ? 

Il y a vingt ans, il faisait faux bond aux deux galeristes désireux de l’exposer. Aujourd’hui, ceux-ci réalisent leur rêve en montrant le travail de l’inventeur des chaussures magnétiques aimantées pour marcher au plafond (1966), de la peinture la plus lourde au monde, constituée de fer, plomb et zinc, des bicyclettes volantes et des hélicoptères-sacs à dos. L’exposition rétrospective porte plus précisément sur sa production de la fin des années 60 à nos jours. La seule pièce récente étant une sculpture de diplodocus articulée. Personnalité atypique, féru de science, il confiait à Michel Baudson : « Votre environnement vous impose des notions de valeurs rebattues qui plus tard se révèlent éminemment suspectes (...). Je trouve cent fois plus important, par exemple, de créer soi-même une voiture volante (...), que de jouer au directeur de chez Ferrari. Il vaut mieux tout apprendre, tout vivre soi-même, se trouver au début et à la fin du processus de production. Et que votre invention se révèle un succès ou non, elle aura de toute façon aiguisé votre intelligence. »

PARIS, galerie L & M Durand-Dessert, 28, rue de Lappe, tél. 01 48 06 92 23, 26 janvier-9 mars.

Thématiques

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°533 du 1 février 2002, avec le titre suivant : Les inventions ludiques de Panamarenko

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque