3 questions à…

Bernard Dulon, marchand parisien

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 17 janvier 2017 - 170 mots

Quels sont les prix pratiqués à la Brafa ?
Comme sur tous les grands salons internationaux, les prix peuvent atteindre un million et plus. Mais il est tout à fait envisageable d’acquérir un chef-d’œuvre pour 20 000 euros. Actuellement, dans ma galerie, les prix commencent entre 4 000 et 5 000 euros, et peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros en fonction de la qualité et de la rareté de l’objet.

Quel est le profil des collectionneurs ?
Les clients de la Brafa sont essentiellement européens. C’est un public savant et passionné avec lequel il est très agréable de nouer des rapports commerciaux. Dans ma galerie, les collectionneurs sont pour moitié européens et pour moitié américains.

Comment le marché se porte-t-il ?
C’est un marché solide et en progression régulière depuis une cinquantaine d’années. Comme il y a très peu d’investisseurs, il n’a connu ni flambée ni krach, comme a pu connaître l’art contemporain. L’arrivée de nouveaux collectionneurs ces dernières années a dynamisé l’intérêt du public envers cette forme d’art.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°698 du 1 février 2017, avec le titre suivant : Bernard Dulon, marchand parisien

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