Questions à...

Annie Kévorkian

Expert parisien en archéologie orientale

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 26 février 2008 - 189 mots

Que peut-on trouver comme objets mésopotamiens abordables en salles des ventes ?
Des plaquettes d’argile de personnages moulés de toutes les époques et, pour les amateurs d’épigraphie, des tablettes cunéiformes à partir de 500 euros, ainsi que de petites amulettes en pierre dure figurant des animaux, vendus par lots autour de 1 000 euros.

Sur ce marché, faut-il craindre les faux ou les objets volés ?
Les deux. Mais un bon spécialiste saura repérer les faux. Pour les sceaux cylindres (portés en pendentif), par exemple, on les détecte par une inscription inexacte, par la façon dont le trou a été percé ou encore par l’usure du trou. Le piège à éviter : acheter des objets dans les pays d’origine car il s’agit d’objets récents pour touristes. Enfin, pour éviter d’acquérir des œuvres pillées depuis la guerre du Golfe, il faut privilégier les objets avec provenance, en s’adressant à une bonne maison de ventes et aux antiquaires d’excellente réputation.

Où peut-on admirer de beaux objets de Mésopotamie ?
Le musée du Louvre possède l’un des plus beaux ensembles au monde. Une bonne façon de se former l’œil si l’on est béotien !

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°600 du 1 mars 2008, avec le titre suivant : Annie Kévorkian

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