L’astreinte de remise en état de la « Demeure du Chaos » multipliée par 10

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 20 mai 2013 - 258 mots

GRENOBLE [20.05.13] – Fixé depuis 2008 à 75 euros journaliers, le montant de l’astreinte de remise en état de la « Demeure du Chaos » a été réévalué à 750 euros, à l’encontre de Thierry Ehrmann, par un arrêt récent de la cour d’appel de Grenoble.

Condamné en 2008 à remettre en état le relais de poste du XVIIe siècle qu’il a transformé en « Demeure du Chaos », Thierry Ehrmann, fondateur du groupe Serveur et du site Artprice.com, a fait l’objet d’une nouvelle condamnation lors d’un arrêt rendu début mai par la cour d’appel de Grenoble.

« Constatant que M. Ehrmann n’a pas exécuté l’ordre donné par l’arrêt de la cour d’appel dans les délais impartis », la cour a augmenté l’astreinte quotidienne de 75 €, fixée en 2008 à 750 €.

Thierry Ehrmann s’est exprimé par le biais d’un communiqué le lendemain de la décision, constatant une nouvelle fois « l’acharnement judiciaire depuis 14 ans de la commune de Saint Romain au Mont d’Or qui, contre toute évidence, tente d’imposer aux 4 500 œuvres d’art de la Demeure du Chaos la normalisation mortifère du Code de l’Urbanisme ».

L’entrepreneur-artiste estime par ailleurs, que le montant de l’astreinte quotidienne fixé à 750 euros est « démesuré face à un musée à ciel ouvert, gratuit, fonctionnant sans aucune subvention » et qui accueillerait chaque année, selon lui, environ 120 000 visiteurs.

Thierry Ehrmann a fait savoir qu’il se pourvoyait en cassation une nouvelle fois. En 2009, les juges du fond avaient confirmé l’arrêt rendu par la cour d’appel.

Légende photo

La Demeure du Chaos - © Photo Abode of Chaos - 2010 - Licence CC BY 2.0 

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque