Les expositions qui vont vous faire aimer l'automne 

SEPTEMBRE

Musée de Grenoble (38)
LE CORPS EN ÉCLATS
Du 20 septembre au 4 janvier 2026
Le Musée de Grenoble consacre une grande rétrospective à une artiste polonaise majeure du XXe siècle, Alina Szapocznikow (1926-1973). Près de 150 œuvres retracent son parcours entre 1947 et 1973. Sculptrice du corps fragmenté, elle mêle désir, douleur et mémoire dans une œuvre singulière et troublante, marquée par l’érotisme, la maladie et les traumas. Une figure pionnière, à (re)découvrir enfin en France.
« Alina Szapocznikow. Langage du corps »
www.museedegrenoble.fr

Musée d’Orsay – Paris-7e
SARGENT, L’AMÉRICAIN
Du 23 septembre au 11 janvier 2026
Encore méconnu en France, John Singer Sargent (1856-1925) fut pourtant formé à Paris, où il vécut une décennie décisive. L’exposition retrace ces années fondatrices, de son arrivée en 1874 jusqu’à son départ pour Londres en 1886. Plus de 90 œuvres, dont certaines inédites en France, témoignent de l’ascension fulgurante d’un artiste au style virtuose, entre naturalisme, impressionnisme et héritage des maîtres anciens. Sargent s’impose alors comme l’un des plus brillants portraitistes de son temps, capturant une société cosmopolite en pleine mutation. Le scandale provoqué en 1884 par Madame X, son célèbre portrait de Virginie Gautreau, marque un tournant dans sa carrière. L’exposition revient sur cet épisode et souligne l’attachement durable de Sargent à la France, où il connut ses premiers succès publics. Une plongée passionnante dans le Paris artistique du XIXe siècle.
« John Singer Sargent. Éblouir Paris »
www.musee-orsay.fr

Le Louvre – Lens (62)
LE GOTHIQUE, PAR-DELÀ LES SIÈCLES
Du 24 septembre au 26 janvier 2026
Le Louvre-Lens consacre une exposition inédite à l’art gothique, de son émergence au XIIe siècle jusqu’à ses métamorphoses contemporaines. Près de 200 œuvres – sculptures, peintures, photos, installations – montrent un mouvement artistique vibrant, entre bâtisseurs de cathédrales, esthétique noire, contre-culture goth et fantasy. Un parcours immersif mêlant art, musique, cinéma et littérature pour explorer la richesse et l’actualité du gothique.
« Gothiques »
www.louvrelens.fr

Musée du Luxembourg – Paris-6e
SOULAGES À FLEUR DE FIBRE
Du 17 septembre au 11 janvier 2026
Dès 1946, Pierre Soulages (1919-2022) explore les potentialités du papier avec le brou de noix, une matière utilisée par les ébénistes, qui devient rapidement l’un des marqueurs de son langage artistique. Ce médium, entre opacité et transparence, dialogue intensément avec le blanc du support, révélant un jeu de contrastes saisissant. En 1948, l’une de ses premières œuvres sur papier est sélectionnée pour une exposition itinérante sur l’abstraction française – un jalon décisif dans sa carrière. Tout au long de sa vie, Soulages travaille aussi l’encre et la gouache, privilégiant des formats souvent intimes, mais toujours puissants. Moins connues que ses toiles, ces œuvres sur papier sont pourtant capitales pour saisir la richesse et la cohérence de son œuvre.
« Soulages, une autre lumière. Peintures sur papier »
museeduluxembourg.fr

Palais des beaux-arts – Lille (59)
LES GÉANTS DU NORD
Du 18 septembre au 5 janvier 2026
Du « reuze » flamand au « gayant » picard, les géants défilent depuis 500 ans. Le Musée de l’Hospice Comtesse de Lille leur consacre une exposition très riche : archives, dessins de François Boucq, maquettes et secrets de fabrication y déroulent leur incroyable histoire. Un géant de 3,70 m venu de Belgique rejoint la fête, ponctuée d’événements festifs (fanfare, géants, Halloween). Une plongée dans l’univers spectaculaire des géants, organisée dans le cadre de Lille3000.
« Une petite histoire de géants. La légende de Lydéric et de Phinaert »
pba.lille.fr/Agenda

Bibliothèque nationale de France (site Richelieu) – Paris-2e
LES NABIS, L’ART AU QUOTIDIEN
Du 9 septembre au 11 janvier 2026
En explorant la lithographie en couleurs et la gravure sur bois, les Nabis ont réinventé l’image imprimée. L’exposition présente près de 200 œuvres – estampes, affiches, objets décoratifs – issues des plus grandes collections. Reflet de leur désir d’intégrer l’art à la vie, cette production graphique incarne une modernité audacieuse, accessible et poétique, à l’image de Pierre Bonnard et Édouard Vuillard.
« Impressions nabies. Bonnard, Vuillard, Denis, Vallotton »
www.bnf.fr/fr/agenda

Musée Jacquemart-André – Paris-8e
LA LUMIÈRE RETROUVÉE
Du 11 septembre au 25 janvier 2026
Le Musée Jacquemart-André consacre une rétrospective exceptionnelle à Georges de La Tour (1593-1652), figure majeure du caravagisme européen [lire p. 80]. Première exposition en France depuis celle du Grand Palais en 1997, elle propose une relecture de l’œuvre de cet artiste énigmatique, dont peu d’originaux subsistent, mais dont l’influence demeure profonde. Trente toiles et œuvres graphiques, issues de collections publiques et privées françaises et internationales, révèlent son univers singulier. Son style se distingue par une interprétation personnelle du clair-obscur, nourrie d’un naturalisme épuré et d’une spiritualité intense. À travers une approche thématique, l’exposition met en lumière ses sujets de prédilection – scènes de genre, saints pénitents, effets de lumière –, tout en replaçant son travail dans le contexte du caravagisme lorrain, français et hollandais. Un hommage à l’un des artistes les plus fascinants du Grand Siècle.
« Georges de La Tour. Entre ombre et lumière »
www.musee-jacquemart-andre.com

Musée de Tessé – Le Mans (72)
LA PEINTURE DU TEMPS QUI PASSE
Du 25 septembre au 18 janvier 2026
L’exposition « Rien de nouveau sous le soleil » explore l’œuvre de Carole Benzaken (née en 1964) en dialogue avec la célèbre Vanité de Philippe de Champaigne (XVIIe siècle). L’artiste interroge ainsi l’impermanence, le temps et la mémoire. Son univers visuel mêle flous, couleurs éclatantes et noirs profonds, où le végétal incarne la lenteur. Une immersion sensible au cœur d’une œuvre protéiforme.
« Carole Benzaken. Rien de nouveau sous le soleil »
www.lemans.fr/mes-activites/culture/le-musee-de-tesse

Petit Palais – Paris-8e
GREUZE, L’ENFANCE EN MAJESTÉ
Du 16 septembre au 25 janvier 2026
À l’occasion du tricentenaire de sa naissance, le Petit Palais rend hommage à Jean-Baptiste Greuze (1725-1805). Peintre phare du XVIIIe siècle, il éclaire avec sensibilité les grands débats de son temps autour de l’enfance. Une centaine d’œuvres, issues de prestigieuses collections, redonnent vie à un artiste aussi populaire que profond.
« Jean-Baptiste Greuze. L’enfance en lumière »
www.petitpalais.paris.fr

OCTOBRE

Philharmonie – Paris-19e
QUAND LA MUSIQUE DEVIENT PEINTURE
Du 15 octobre au 1er février 2026
L’exposition présentée par le Musée de la musique – Philharmonie de Paris et le Centre Pompidou explore le lien intime et fondateur entre Vassily Kandinsky (1866-1944) et la musique. Rassemblant près de 200 œuvres, objets et documents, elle révèle comment la musique a nourri sa vocation, influencé son passage à l’abstraction, et inspiré ses recherches formelles. De ses premiers paysages russes à ses « Compositions abstraites » l’exposition dessine l’« horizon d’écoute » du peintre, façonné par Richard Wagner, Alexandre Scriabine, Arnold Schönberg ou Igor Stravinsky. Kandinsky ne se contente pas d’écouter : il collectionne partitions et disques, échange avec des musiciens, et intègre pleinement le modèle musical dans sa peinture. Un cabinet imaginaire dévoile ses archives personnelles et ses outils de travail. Parcours immersif au casque, œuvres synesthésiques, projets scéniques et écrits complètent cette exploration d’un artiste qui rêvait de l’unité entre sons, formes et couleurs.
« Kandinsky. La musique des couleurs »
www.philharmoniedeparis.fr

Musée Dobrée – Nantes (44)
LE CŒUR SE MET À NU
Du 17 octobre au 1er mars 2026
L’exposition retrace l’histoire du cœur, organe anatomique et symbole amoureux, à travers les siècles et les cultures. Œuvres anciennes, objets rares et créations contemporaines se mêlent dans une scénographie sensible. Des amulettes pharaoniques aux ivoires médiévaux, jusqu’à Annette Messager ou la pop culture, le cœur y révèle ses multiples visages. Restaurations, prêts exceptionnels et regards croisés invitent à redécouvrir ce symbole universel de l’intime et du lien à l’autre.
« À cœurs ouverts »
www.musee-dobree.fr

MuCEM – Marseille (13)
FOLIE, GLOIRE ET MOULINS
Du 15 octobre au 30 mars 2026
Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) célèbre Don Quichotte à travers une exposition foisonnante, mêlant humour, culture populaire et imaginaire. Né sous la plume de Cervantès en 1605, ce chevalier burlesque inspire depuis quatre siècles artistes et penseurs. Peintures, objets du quotidien, films, marionnettes ou performances contemporaines montrent l’universalité d’un héros à la fois comique et tragique. Un parcours de plus de 200 œuvres illustre les multiples vies de Don Quichotte, de la Renaissance à aujourd’hui.
« Don Quichotte. Histoire de fou, histoire d’en rire »
www.mucem.org

Fondation Louis-Vuitton – Paris-16e
L’ODYSSÉE DE GERHARD RICHTER
Du 17 octobre au 2 mars 2026
Né à Dresde en 1932, formé à l’École des beaux-arts, puis réfugié à Düsseldorf en 1961, Gerhard Richter a exploré pendant plus de soixante ans les multiples possibilités du médium pictural. L’exposition réunit 270 œuvres réalisées entre 1962 et 2024 – peintures, sculptures, dessins, aquarelles, photographies peintes – dans un parcours chronologique qui met en lumière ses recherches formelles et conceptuelles. Du réalisme photographique aux grandes abstractions, Richter échappe à toute étiquette, repoussant sans cesse les frontières entre figuration et abstraction, image et réalité. À travers des portraits, paysages, natures mortes et des compositions géométriques, l’artiste réfléchit sur la mémoire, la perception et le statut de l’image. Une rétrospective d’envergure qui retrace l’évolution d’un regard unique et radical sur l’histoire de l’art et de la peinture.
« Gerhard Richter »
www.fondationlouisvuitton.fr

La Piscine – Roubaix (59)
ODETTE PAUVERT, RETOUR EN GRÂCE
Du 11 octobre au 11 janvier 2026
Odette Pauvert (1903-1966), première femme à remporter le Grand Prix de Rome en peinture en 1925, retrouve enfin la lumière. L’exposition suit le parcours de cette artiste brillante mais oubliée, qui, de Paris à Rome, de l’Espagne à la Grèce, a cultivé un art classique et décoratif, en marge des avant-gardes. Portée par La Piscine et la Villa Médicis, cette rétrospective rend hommage à une pionnière de talent, incarnant la reconnaissance tardive des artistes femmes dans l’histoire de l’art.
« Odette Pauvert. La peinture pour ambition au temps de l’Art déco »
www.roubaix-lapiscine.com

Musée de l’Orangerie – Paris-1er
UNE PIONNIÈRE DE L’ART MODERNE
Du 8 octobre au 26 janvier 2026
Berthe Weill (1865-1951), marchande d’art visionnaire, ouvre sa galerie à Paris en 1901 et soutient pendant près de quarante ans les avant-gardes, révélant Pablo Picasso, Henri Matisse ou Amedeo Modigliani. Elle défend aussi des artistes femmes comme Suzanne Valadon, et combat le conservatisme ambiant. Restée dans l’ombre des grands noms du marché de l’art, une exposition internationale lui rend enfin hommage à travers 100 œuvres et retrace son rôle crucial dans l’émergence de l’art moderne au XXe siècle.
« Berthe Weill. Galeriste d’avant-garde »
www.musee-orangerie.fr/fr/agenda

Musée du Louvre – Paris-1er
L’ART AU CŒUR DE L’HISTOIRE
Du 15 octobre au 26 janvier 2026
À l’occasion du bicentenaire de la mort de Jacques-Louis David (1748-1825), le Musée du Louvre consacre une grande exposition à celui qui fut à la fois peintre majeur et acteur de l’Histoire. Père du néoclassicisme, David a façonné l’imaginaire collectif avec des œuvres emblématiques comme Le Sacre de Napoléon, Marat assassiné ou Bonaparte franchissant les Alpes. L’exposition retrace l’ampleur de sa carrière, marquée par six régimes politiques et une implication active dans la Révolution. Plus de 100 œuvres, dont des prêts exceptionnels comme Le Serment du Jeu de paume et Marat assassiné, révèlent un artiste à la fois rigoureux et intensément expressif. Le Louvre, dépositaire du plus important ensemble de ses œuvres, offre une relecture puissante et nuancée, enrichie des recherches récentes. Loin d’être un simple témoin de son temps, David fut un acteur engagé, dont l’art mêle politique, émotion et invention avec une rare intensité.
« Jacques-Louis David »
www.louvre.fr

Musée de Cluny – Paris-5e
RÉINVENTER LE MOYEN ÂGE
Du 7 octobre au 11 janvier 2026
Le Musée de Cluny explore la passion du XIXe siècle pour le Moyen Âge. Il dévoile comment ce siècle romantique et industriel a collectionné, copié, détourné et parfois falsifié les arts précieux médiévaux. Orfèvrerie, émaux, ivoires ou textiles dialoguent avec leurs pastiches, révélant une époque fascinée par le passé et portée par un marché de l’art en pleine expansion. Une plongée entre authenticité, imitation et invention.
« Le Moyen Âge du XIXe siècle. Création et faux dans les arts précieux »
www.musee-moyenage.fr

Musée Picasso – Paris-3e
ENTRE POLITIQUE ET GROTESQUE
Du 14 octobre au 1er mars 2026
Le Musée Picasso consacre une exposition à Philip Guston (1913-1980), centrée sur ses dessins satiriques réalisés en écho au livre Our Gang de Philip Roth, ciblant Richard Nixon et son entourage. De ses débuts contre le KKK à son retour provocateur à la figuration, Guston mêle satire politique, humour noir et puissance picturale. L’exposition révèle l’influence de George Grosz, William Averell Harriman ou Pablo Picasso, et met en lumière le lien entre ses dessins caustiques et sa peinture expressive, grinçante et engagée.
« Philip Guston. L’ironie de l’histoire »
www.museepicassoparis.fr

Musée Marmottan Monet – Paris-16e
SE LAISSER ALLER DANS LES BRAS DE MORPHÉE
Du 9 octobre au 1er mars 2026
Le musée propose « L’empire du sommeil » une exposition inédite explorant la richesse symbolique, allégorique et scientifique du sommeil dans l’art. Sous le commissariat de Laura Bossi, neurologue et historienne des sciences, et de Sylvie Carlier, directrice des collections du musée, l’exposition met en lumière les représentations du sommeil du XIXe et du XXe siècle, en dialogue avec des œuvres de l’Antiquité à nos jours. Rêves bibliques, sommeil érotique ou funèbre, cauchemars, hypnose et troubles du sommeil : autant de thèmes récurrents, entre fascination, mystère et questionnements. L’exposition s’intéresse aussi à l’iconographie médicale, aux découvertes psychanalytiques et à l’intimité de la chambre à coucher, révélant un imaginaire puissant, partagé entre science et art. Une centaine d’œuvres réunies pour sonder le lien entre sommeil et création.
« L’empire du sommeil »
www.marmottan.fr

Pinault Collection – Paris-1er
L’ART À SON POINT D’ÉPURE
Du 8 octobre au 18 janvier 2026
Sous le commissariat de Jessica Morgan [lire p. 66], « Minimal » réunit plus de 100 œuvres issues de la Pinault Collection, signées par 40 artistes internationaux. De l’Amérique à l’Asie, en passant par l’Europe et le Moyen-Orient, 7 sections thématiques montrent la richesse, la radicalité et la portée universelle de ce courant né dans les années 1960.
« Minimal »
www.pinaultcollection.com

Palais de Tokyo – Paris-16e
PARIS-NEW YORK, LES IDÉES VOYAGENT
Du 22 octobre au 15 février 2026
Le Palais de Tokyo confie une carte blanche à la commissaire américaine Naomi Beckwith. À travers deux expositions majeures – une rétrospective du sculpteur Melvin Edwards (né en 1937) et l’exposition collective « Echo Delay Reverb » –, elle explore les échanges artistiques entre les États-Unis et l’espace francophone. Près de 60 artistes révèlent comment des idées nées en France ont nourri des pratiques américaines contemporaines, dans un dialogue fécond entre pensées, formes et engagements.
« Une saison américaine au Palais de Tokyo »
www.palaisdetokyo.com

NOVEMBRE

Espace Richaud – Versailles (78)
LA MER ET L’OCÉAN EN MAJESTÉ
Du 19 novembre au 3 mai 2026
À l’occasion de l’Année de la Mer, l’Espace Richaud à Versailles accueille une exposition rassemblant 25 artistes, peintres officiels de la Marine. Leurs styles variés – du néo-impressionnisme à l’hyperréalisme – témoignent d’une passion commune pour l’univers maritime. Installée dans l’ancienne chapelle de l’hôpital royal, l’exposition propose aussi un espace pédagogique pour sensibiliser le jeune public, avant une grande rétrospective au Musée national de la Marine en 2026.
« Les peintres de la Marine. Œuvres récentes »
www.versailles.fr

Musée d’arts – Nantes (44)
LA BEAUTÉ DES JOURS DE PLUIE
Du 7 novembre au 1er mars 2026
L’exposition montre pour la première fois comment la pluie est devenue un motif artistique à part entière entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe. À travers près de 150 œuvres – peintures, photographies, films, installations –, l’exposition révèle comment cet élément insaisissable et mélancolique a fasciné les artistes, nourri leur sensibilité moderne, et accompagné l’essor de la peinture en plein air. Elle suit les pas du peintre face au ciel changeant, du flâneur urbain protégé par son parapluie, ou du poète inspiré par l’ondée. Ce parcours poétique et visuel arpente ce sujet artistique à part entière, entre observation scientifique, rêverie intime et humour citadin. L’exposition est enrichie d’un volet contemporain, prolongeant cette immersion sensible dans l’univers de la pluie.
« Sous la pluie. Peindre, vivre et rêver »
www.museedartsdenantes.nantesmetropole.fr

Musée du Quai Branly – Paris-7e
LE DRAGON, VÉRITABLE MYTHE VIVANT
Du 18 novembre au 1er mars 2026
Le Musée du Quai Branly consacre une exposition fascinante aux dragons asiatiques, symboles de sagesse, de pouvoir et de richesse. Elle retrace 5 000 ans de mythes et d’art, depuis les jades funéraires du Néolithique chinois jusqu’aux mangas et films contemporains. À travers des œuvres venues de Chine, Corée, Japon ou Vietnam, le parcours explore la diversité de cette créature mythique, si différente de son pendant occidental, mais tout aussi omniprésente dans l’imaginaire collectif.
« Dragons »
www.quaibranly.fr

DÉCEMBRE

Grand Palais – Paris-8e
LE DESSIN ACTUEL À L’ŒUVRE
Du 17 décembre au 29 mars 2026
Une exposition inédite des trésors du cabinet d’art graphique du Centre Pompidou, qui abrite plus de 35 000 dessins des XXe et XXIe siècles. Pour la première fois, plus de 350 œuvres sont montrées, révélant la richesse et la modernité de ce fonds exceptionnel. Le dessin, médium ancestral et immédiat, s’y illustre comme un espace de liberté, de mémoire et d’expérimentation. Il se libère du carnet et du papier pour investir le mur, l’image en mouvement ou encore le numérique, devenant un véritable laboratoire artistique. De Klee à Kandinsky, de Kupka aux frères Duchamp, en passant par Penone ou Barthes, les œuvres dialoguent dans un parcours en arborescence qui fait émerger de nouvelles correspondances. Cette rétrospective célèbre l’inventivité d’un médium en constante mutation, toujours à la croisée des pensées conscientes et inconscientes, et largement réinvesti par les artistes contemporains.
« Dessins sans limites. Chefs-d’œuvre de la collection de dessins du Centre Pompidou »
www.grandpalais.fr

Les Abattoirs – Frac Occitanie – Toulouse (31)
LA MODE ET L’ART
Du 11 décembre au 31 août 2026
Les Abattoirs offrent une grande exposition à Jean-Charles de Castelbajac (né en 1949), figure inclassable à la croisée de l’art et de la mode. Elle retrace plus de cinquante ans de création dans un parcours immersif mêlant vêtements, dessins, accessoires et œuvres d’art. Jean-Charles de Castelbajac laisse percevoir une pratique libre et transdisciplinaire, nourrie de collaborations iconiques et de détournements, où le vêtement devient support artistique et outil critique d’un monde en perpétuel mouvement.
« Jean-Charles de Castelbajac. L’imagination au pouvoir »
www.lesabattoirs.org

Grand Palais – Paris-8e
DEUX ARTISTES, DEUX MONDES
Du 10 décembre au 15 mars 2026
Claire Tabouret (née en 1981) et Eva Jospin (née en 1975), figures majeures de la scène artistique contemporaine française, partagent une sensibilité à la mémoire, au paysage et à la matière. Claire Tabouret travaille les tensions humaines à travers des portraits puissants et colorés (elle exposera aussi les rendus des prochains vitraux de Notre-Dame), tandis qu’Eva Jospin façonne des mondes forestiers minutieux à l’encre, en carton ou en bronze. Internationalement reconnues, toutes deux ont exposé dans des institutions prestigieuses et créent un dialogue entre émotion, mémoire, nature et imaginaire.
« Invitation à Claire Tabouret et Eva Jospin »
www.grandpalais.fr