Elle est liée à la publication de Victor Hugo décors, édité par Paris-Musées (à partir du 12 novembre, 45 €). Nous voulions raconter cet aspect peu connu de son œuvre dont nous sommes dépositaires, car le musée conserve de nombreux objets et décors.
Il est très discret sur ce sujet qui relève de son cadre de vie, et donc de l’intime. Toutefois, il fait rapidement photographier Hauteville House ; ce qui veut dire qu’il a conscience qu’il accomplit quelque chose qui fait œuvre. Il accepte aussi que son fils Charles publie un livre, abondamment illustré, décrivant la maison. Le lieu attire très tôt la curiosité et, quand il est en voyage, des gens viennent visiter la maison !
Hélas, tout a pratiquement disparu des appartements parisiens. Mais nous avons quelques dessins et des témoignages parce qu’à l’époque, quand on consacre un article à un écrivain, la description de son appartement est un passage obligé. Il est considéré comme une porte d’entrée vers sa personnalité et son œuvre.
C’est une gageure parce qu’on a dû travailler sur des décors indéplaçables et disparus. Nous montrons des dessins, des objets, dont la fameuse bannière ottomane, ainsi que la fontaine aux serpents et des portraits de famille. Nous exposons également un superbe paravent japonais que nous avons fait restaurer pour l’occasion. C’est une pièce rarissime, car Victor Hugo les a collectionnés toute sa vie et c’est le seul qui soit conservé.
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Hugo a conscience qu’il accomplit quelque chose qui fait œuvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°790 du 1 novembre 2025, avec le titre suivant : Hugo a conscience qu’il accomplit quelque chose qui fait œuvre







