C’est la première fois depuis cent ans qu’il y a une exposition consacrée à ce sculpteur en France. Il a été montré dans d’autres projets de manière sporadique, mais c’est sa première rétrospective. Il a pourtant été acheté de son vivant, notamment lors de l’Exposition universelle de Paris en 1900, et le Musée d’Orsay conserve plusieurs œuvres de sa main, notamment un Cocher acquis récemment. Aujourd’hui, il n’est plus très connu, nous espérons que l’exposition va changer la donne. Nous voyons en tout cas que le public vient nombreux et est très curieux.
Il est très bien mis en valeur au Musée du paysage de Verbania (Italie) qui s’est vu confier son fonds d’atelier par ses héritiers. Mais en dehors de ce musée, il n’est pas vraiment célébré à sa juste valeur, y compris aux États-Unis où il est bien pourtant représenté dans les collections publiques comme privées. Nous avons été très surpris, par exemple, d’apprendre que son icône l’Agneau n’était plus présenté de manière permanente à l’Institute of Art de Detroit depuis les années 1950.
Le musée de Verbania était ravi de collaborer avec nous ; il a été très généreux sur les prêts, ce qui nous permet de mélanger en bonne proportion les plâtres originaux et les bronzes. Plus largement, nous avons reçu de nombreux prêts qui nous permettent de brosser un beau panorama de sa carrière dans les différents pays où il a vécu.
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Édouard Papet : « C’est sa première rétrospective depuis cent ans »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°791 du 1 décembre 2025, avec le titre suivant : Édouard Papet : C’est sa première rétrospective depuis cent ans





