Comprendre... le Color-Field

L'ŒIL

Le 20 février 2009 - 150 mots

On doit le concept de Color-Field Painting à Clement Greenberg.
Le concept apparaît dans les années 1950. Il participe de l’expressionnisme abstrait sans toutefois en adopter la gestuelle. Cette peinture de grand format se caractérise par des aplats colorés non modulés et sans profondeur. Elle est comme désensibilisée sans toutefois se départir d’une certaine spiritualité. Les principaux peintres à y être adoubés sont Barnett Newman, Mark Rothko, Clyfford Still, Kenneth Noland et Morris Louis.

Le hard-edge n’est pas réservé au seul Color-Field Painting.
Ce mot anglais est utilisé lorsque des bandes de couleurs se côtoient de façon abrupte, clairement tracées et délimitées grâce à des coloris dissemblables. Il ne s’applique pas strictement au Color-Field, car on le retrouve dans l’Op Art ou l’abstraction géométrique. Cependant, un peintre comme Newman s’y rapporte totalement avec l’utilisation de ses « zips », des raies verticales déchirant avec une couleur opposée de grandes plages monochromes.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : Comprendre... le Color-Field

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