École d'art

Bien choisir son école d’art : la pluri-disciplinarité

Par Mathieu Oui · L'ŒIL

Le 27 février 2021 - 2825 mots

Centrale dans l’enseignement, l’ouverture à plusieurs disciplines (cinéma, musique, design, scénographie…) sensibilise les apprentis artistes à élargir leur réflexion. Le croisement des pratiques encourage à développer une approche globale et à créer des formes originales qui font écho à la complexité des enjeux contemporains.

Atelier vidéo à l'école supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne. © Sandrine Binoux
Atelier vidéo à l'école supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne.
© Sandrine Binoux

Nous sommes à la fin du mois d’août, à l’École des beaux-arts de Marseille, bel ensemble de pavillons et de patios en béton construits à flanc de colline, au milieu d’une pinède de 18 hectares. L’ensemble conçu par l’architecte René Egger a justement reçu le label « Architecture contemporaine remarquable ». À une petite demi-heure de transport de la Canebière, ce campus immergé dans la nature est idéal pour s’extraire de l’agitation de la cité phocéenne et se consacrer à la création. Une vingtaine de jeunes artistes s’apprêtent à présenter leurs recherches, à l’issue de plusieurs semaines de résidence au White Mountain College. Le nom de baptême de cette proposition artistique est un clin d’œil au Black Mountain College, aux États-Unis, expérience pédagogique sous le signe de l’ouverture disciplinaire, qui a marqué l’histoire de l’art contemporain. En 1952, John Cage y réalisa une performance mémorable, invitant différents amis artistes à le rejoindre, comme le danseur Merce Cunningham ou les peintres Robert Rauschenberg et Franz Kline.

Offrir un temps de recherche

« Proposer cette résidence, c’était l’occasion de reposer la question artistique au sein de l’école, justifie Pierre Oudart. L’école d’art doit être un lieu de création, un endroit où il se passe des choses. Avec les récentes réformes, notamment celle organisée autour du schéma licence-master-doctorat, la question artistique était passée un peu au second plan. » Faire venir des artistes d’horizons et de pratiques variés, c’est, selon son promoteur, susciter une nouvelle dynamique créative. « Nous espérons ensuite proposer à certains des artistes résidents de revenir à l’école pour animer des workshops avec des étudiants », poursuit le directeur de l’école.

Les artistes « n’avaient pas d’obligation de production artistique » : il s’agissait plutôt de leur offrir un temps de recherche, facilité par leur regroupement dans un même espace et la mise à disposition des moyens techniques et humains de l’école. Près de trois cents dossiers de candidature ont été reçus, et malgré les difficultés de cette année sous le signe de la pandémie, générant des activités à distance et un fonctionnement en pointillé, l’établissement a réussi à mener le projet à son terme. Des peintres, des sculpteurs, des vidéastes, des performeurs, français et étrangers, quelques duos ou collectifs ont pu ainsi se retrouver durant plusieurs semaines de l’été, développer de nouveaux travaux et créer des rencontres inédites.

Lors des journées finales de rendu de la résidence, le public a pu assister à la performance du jeune danseur Daniel Nicolaevsky Maria, qui tee-shirt blanc sur son torse recouvert de peinture dorée, évoluait, tel un prêtre vaudou, au milieu des sculptures en béton et des masques en céramique du collectif d’artistes Yassemeqk Kollektiv. Quelques semaines plus tôt, ni les uns ni les autres ne se connaissaient. La résidence a permis cette rencontre et cette création impromptue. Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts, Daniel n’a pas chômé pendant sa résidence marseillaise, avec pas moins de trois projets réalisés en seulement quelques semaines, mais aussi une expérience de chant avec Eva Medin, artiste multidisciplinaire comme lui et compatriote du Brésil.

Une créativité déclinée au pluriel

Au sein de la quarantaine d’écoles artistiques publiques, la pluridisciplinarité est inscrite au cœur de l’enseignement. Que ce soit l’École nationale supérieure des beaux-arts, l’École nationale supérieure des arts décoratifs ou le réseau des écoles supérieures d’art et design, c’est au pluriel que s’affichent les disciplines. De l’architecture intérieure à la scénographie en passant par le cinéma d’animation ou l’image imprimée, l’École nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad) à Paris s’organise en dix secteurs. Les beaux-arts se déclinent en une variété de techniques ou pratiques (peinture, sculpture, photo, vidéo, performance…) et au sein de la famille du design, on distingue également le design d’espace, le design d’objet, le design graphique, le design textile… C’est au total plus d’une soixantaine de mentions de diplômes qui est recensée par l’Association nationale des écoles supérieures d’art et design publiques (ANdÉA).

En matière d’études, cette ouverture des possibles se déroule dès la première des cinq années d’étude qui conduisent au grade de master. Cette première année est généralement propédeutique – le terme signifie apprentissage préparatoire –, commune à tous les étudiants. Au programme, les fondamentaux de l’art et une initiation aux différents champs artistiques. « Même s’ils s’inscrivent dans notre établissement avec le désir d’une discipline parmi les dix que nous enseignons, la première année commune permet de semer des graines. Il s’agit de transmettre une ouverture d’esprit », résume Julien Bohdanowicz, directeur des études à l’Ensad à Paris. Une ouverture que l’on retrouve jusque dans les projets de fin d’études : des étudiants en photographie vont, par exemple, choisir d’imprimer leurs images sur du tissu jacquard. De jeunes graphistes vont réfléchir à la présentation de leur création dans l’espace, ce qui les amène à se poser des questions de scénographie. Tout au long du cursus, ce croisement des disciplines est encouragé de différentes manières. Chaque semaine de cours s’organise entre trois jours dédiés à la spécialité choisie par l’étudiant, suivis de deux jours de cours et ateliers transversaux. Les semaines bloquées pour des projets pluridisciplinaires ou les workshops constituent d’autres occasions d’expérimenter. En quatrième et cinquième années, les étudiants de l’Ensad ont des semaines de travail communes avec leurs collègues cinéastes de la Fémis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) ou les jeunes comédiens du Conservatoire national supérieur d’art dramatique : les trois établissements sont réunis au sein de l’université Paris Sciences & Lettres (PSL).

Rencontres informelles en ateliers

Ce croisement disciplinaire se fait aussi de façon plus informelle et spontanée au sein des écoles. Les 18 ateliers techniques des Arts décoratifs (bois, métal, moulage et céramique, robotique, gravure, maille, impression textile…) dans lesquels les étudiants peuvent se former aux techniques et à l’usage des machines-outils, construire des prototypes, faire des essais d’impressions, solliciter des conseils auprès des responsables d’ateliers, constituent aussi des espaces propices à l’échange. Les étudiants peuvent se rencontrer indépendamment de leur niveau d’études ou de leurs choix disciplinaires. C’est lors de ces échanges informels que peuvent émerger des nouveaux projets, des envies d’expérimenter. Malheureusement, ces interactions ont été réduites ces derniers mois en raison du confinement. « Nous avons dû limiter la jauge des ateliers, et demander aux étudiants de se préinscrire », confie Éric Jourdan, directeur de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne (Esadse), qui espère un rapide retour à la normale. Rattaché à la biennale de design, l’établissement dispose de cinq grands pôles techniques (édition, numérique, modélisation, photographie, vidéo/son) installés dans les grands espaces de l’imposante ancienne manufacture d’armes de la ville.

Bifurcations possibles

En cours de cursus, des bifurcations d’une discipline à une autre sont toujours envisageables. Rose, étudiante à l’Ensad à Paris, a ainsi choisi de passer de la scénographie à Art-Espace en cours de troisième année. « Ma deuxième année en scénographie s’est très bien passée, mais cette année, j’ai préféré rejoindre le secteur Art-Espace », raconte la jeune femme. « En scénographie, c’est un travail assez collectif et on répond généralement à une commande. Il n’y a pas beaucoup de productions plastiques. Mais comme j’avais pris un peu de retard par rapport aux autres étudiants du département, je recommence en deuxième année. »

« Jusqu’en troisième année, les enseignements sont assez poreux, tout n’est donc pas complètement figé », confirme Éric Jourdan à Saint-Étienne. Ces réorientations, qui concernent une minorité de cas, se traitent au cas par cas, et nécessitent parfois une remise à niveau ou un surplus d’efforts pour rattraper certaines bases. Nombre d’étudiants choisissent également de changer d’établissement à l’issue des trois premières années d’études, validées par le diplôme national d’arts plastiques (DNAP). Grégoire comme Flore, tous deux jeunes diplômés de l’École des beaux-arts de Marseille, ont rejoint l’établissement pour les deux années du second cycle validées par le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), reconnu au grade de master. Le choix d’une nouvelle école peut correspondre à l’envie d’embrasser une nouvelle spécialité ou de découvrir une nouvelle scène artistique, en bénéficiant de l’écosystème et des partenariats mis en place par l’établissement.

Si la pluridisciplinarité est aussi centrale dans l’enseignement artistique, c’est qu’elle correspond bien à cette culture du projet artistique et au rôle du créateur, qui conçoit et réalise. Elle permet d’adopter une démarche globale. Quant à l’interdisciplinarité, elle permet de comprendre les liens et les interactions entre les disciplines. C’est dans ce jeu de frottement entre deux ou plusieurs matières que peuvent surgir des formes originales, des écritures artistiques innovantes. De fait, bon nombre de créateurs contemporains font fi des frontières disciplinaires et passent aujourd’hui d’un médium à un autre. Les outils numériques facilitant l’accès à des contenus gratuits et offrant l’autoformation sur des logiciels (montage vidéo, postproduction…) ont aussi renforcé ce décloisonnement.

Partenariats et projets inter-écoles

L’évolution récente du paysage des formations artistiques entre aussi en jeu. Ces dernières années, les établissements de formation supérieure du domaine artistique ont dû se réformer en adoptant le statut d’EPCC (établissement public de coopération culturelle). Certains se sont regroupés au sein d’un territoire régional ou d’une agglomération. Cette évolution s’est parfois faite « à marche forcée » pour reprendre l’expression d’un directeur d’établissement, et dans un contexte de restriction budgétaire. De nouvelles structures sont apparues, avec une offre disciplinaire qui s’est élargie, notamment vers les arts de la scène. Depuis mars 2020, l’Institut national supérieur d’enseignement artistique Marseille-Méditerranée (INSEAMM) regroupe l’école des beaux-arts et le conservatoire Pierre Barbizet. Au-delà de l’aspect administratif, ce regroupement peut être une occasion à saisir pour lancer de nouvelles passerelles. « Nous envisageons différents projets communs avec le conservatoire, comme par exemple un module autour de pratiques urbaines que sont le hip-hop et le graffiti », détaille Pierre Oudart, directeur général du nouvel établissement. « Certains de nos étudiants sont DJ ou graffeurs, mais ne développent pas ces pratiques au sein de l’école, car ils pensent qu’elles ne sont pas assez beaux-arts. Le rapprochement avec le conservatoire devrait permettre de déverrouiller ces pratiques et de nous rapprocher de cette scène. » D’autres projets avec le conservatoire sont à l’étude, comme des échanges de séminaires, un enseignement sur les écritures pluridisciplinaires ou le développement de la formation continue.

Depuis 2011, l’Institut supérieur des arts de Toulouse (isdaT) regroupe, sous la forme d’un établissement public de coopération culturelle (EPCC), le Centre d’études supérieures musique et danse et l’École supérieure des beaux-arts. Les deux départements réunis ont fait place aujourd’hui à cinq disciplines : arts, design, design graphique, musique et danse. « Il s’agit à la fois d’affirmer la spécificité de chaque discipline, mais aussi de permettre une dialectique entre elles », explique le directeur de l’isdaT, Jérôme Delormas. En 2020, l’établissement a inauguré le dispositif Plexus Lab. Une demi-journée par semaine, un groupe d’étudiants travaille à un projet collectif dans un esprit de décloisonnement disciplinaire. Composé d’une quinzaine de jeunes danseurs, musiciens, designers, plasticiens et graphistes travaillent ensemble, encadrés par des enseignants. La formation Plexus Lab est l’équivalent mais en version intensive de six mois, ouverte à des artistes créateurs, étudiants ou professionnels.

Outre la mixité des pratiques, cette formation qui se rapproche dans l’esprit d’un post-diplôme vise aussi l’insertion professionnelle, à travers des partenariats avec des lieux culturels comme le Centre régional d’art contemporain (Crac) ou le théâtre Molière de Sète. Un dispositif innovant, encore en rodage, mais qui, selon Jérôme Delormas, offre une grande liberté de création. « Souvent, les artistes d’une discipline ont une notion très vague des pratiques et cultures des autres artistes », relève le directeur. Ce travail de création en commun et sur la durée permet de mieux se connaître, d’évaluer les spécificités et contraintes de chaque discipline. Regroupant depuis 1999 l’École nationale supérieure d’art et de design (Ensad), l’École des mines Nancy et l’ICN Business School, l’Alliance Artem à Nancy a développé une offre d’ateliers accessibles aux étudiants des quatrième et cinquième années, transversaux et interdisciplinaires, au sein desquels planchent ensemble des étudiants des trois écoles, sur un sujet proposé par une entreprise, une association ou une collectivité.

Parmi la trentaine d’ateliers (certains délivrés en anglais) figurent la mutation numérique, le « design thinking » pour un développement durable, l’humain augmenté, les métiers de la musique, etc. Travailler avec de futurs ingénieurs ou managers est un moyen de découvrir d’autres raisonnements et de se préparer à la gestion de projets complexes. À Saint-Étienne, les étudiants de l’Esadse préparent une exposition pour la prochaine biennale. Thème retenu cette année : les bifurcations. Sous la conduite d’une enseignante-chercheuse au Centre de recherche interdisciplinaire (CRI), il s’agira d’aborder la question des apprentissages et des alternatives pédagogiques… Et, peut-être, d’inventer de nouvelles façons de transmettre l’art.

"Les ateliers sont importants pour échanger" - Rose Vidal, étudiante en 2e année à l’Ensad, Paris

« En première année aux Arts décoratifs, on peut toucher à tout et cela nous laisse un peu de temps pour nous décider parmi l’un des dix secteurs de l’école que l’on choisit en seconde année. J’ai d’abord choisi la scénographie, puis j’ai bifurqué en secteur Art-Espace. L’école offre beaucoup de cours transdisciplinaires, ouverts à tous, des enseignements théoriques ou sous forme de projet. J’ai choisi un studio de quatre heures par semaine, organisé avec des étudiants en master de Sciences Po Paris, sur la façon de repenser les espaces de l’art dans le contexte post-Covid-19. Le fait que l’école soit d’une taille assez petite amène aussi les étudiants à se rencontrer, notamment dans les ateliers, là où se pratique la transdisciplinarité : les étudiants de tous les secteurs s’y rendent pour produire leurs projets, utiliser le matériel et les outils. L’atelier est un lieu très important, celui de l’échange, du partage, de la rencontre, de la collaboration, de l’exposition, de la récupération de matériaux ou de la reproduction. »


"Comme danseur, j’ai toujours voulu travailler avec des plasticiens" - Axel Jacomme, étudiant en 2e année à l’isdaT, Toulouse

« Après une formation à l’Académie internationale de la danse, à Paris, très professionnelle et intense, j’avais envie de retrouver un peu de sérénité dans mes études. La formation à l’isdaT est très complète, avec des cours assez poussés sur l’anatomie ou la pédagogie. On a aussi la chance de répéter avec des musiciens qui nous accompagnent. Je me suis inscrit au Plexus Lab, un nouveau programme pluridisciplinaire au sein de l’école. Cela permet de travailler avec les étudiants des Beaux-Arts. Sinon, les contacts avec eux sont limités, car nous n’étudions pas sur le même site. J’ai toujours voulu travailler avec des plasticiens et des musiciens. Je m’intéresse beaucoup à la scénographie, à la possibilité de création entre les corps en mouvement et une œuvre plastique réalisée sur scène. Un soir par semaine, je travaille en binôme avec un étudiant d’une autre discipline, pour une recherche collective. L’objectif est de monter une création à plusieurs, qui sera présentée au public. C’est très enthousiasmant de pouvoir expérimenter ainsi. »


"Une résidence permet d’avancer dans sa pratique" - Grégoire Marek Cviklinski, artiste, diplômé en 2017 des Beaux-Arts de Marseille

« L’objectif d’une école d’art est de se détacher de ses a priori et de se développer en tant qu’artiste, via la théorie et la pratique en atelier. À Marseille, le fait de se retrouver à plus de 300 élèves génère beaucoup d’idées et de débats intéressants. Et la fréquentation des ateliers apporte également beaucoup de possibilités d’expérimentation. On peut s’exercer à la terre, au bois, au métal, à l’impression, à la photo… Durant l’été 2020, j’ai participé à la résidence du White Mountain College organisée par l’École des beaux-arts, avec une vingtaine d’autres artistes sélectionnés sur dossier. Cette confrontation a généré une énergie que l’on ne peut pas retrouver ailleurs. Nous avons beaucoup échangé avec les autres artistes, en nous rencontrant dans les ateliers, mais aussi au cours de discussions informelles ou pendant des apéritifs improvisés. Le fait de se retrouver plusieurs semaines dans l’école, un peu à l’écart de la ville et en vase clos, permet de se concentrer et de faire avancer sa pratique. »


"Le décloisonnement m’a permis de trouver mes outils" - Flore Saunois, artiste plasticienne, diplômée en 2018 des Beaux-Arts de Marseille

« Après ma licence d’arts plastiques à Marseille, j’ai étudié le design du costume aux Beaux-Arts de Berlin et le théâtre à Rome. J’ai obtenu mon diplôme national supérieur d’études plastiques aux Beaux-Arts de Marseille en 2018 avec les félicitations du jury. L’école offre un cadre assez libre pour expérimenter, mais tout en ayant des interlocuteurs qui nous accompagnent. J’ai pu naviguer entre l’écriture, la vidéo, l’installation ou la performance. Cette absence de cloisonnement est très appréciable. Cela m’a permis de trouver mes outils et de les aiguiser. Après l’école, j’ai bénéficié d’une résidence en entreprise mise en place par Mécènes du Sud, Collective et l’INSEAMM. J’ai travaillé sur le chantier d’un tunnel en construction, ce qui m’a permis d’aborder ma pratique artistique dans une perspective nouvelle. En 2020, j’ai participé à plusieurs expositions à Marseille et à Saint-Étienne, à la Biennale artpress des jeunes artistes. »

Détail des formations, diplômes sur le site de l’ANdÉA : andea.fr
« Bifurcations : choisir l’essentiel »,
12e Biennale internationale de design de Saint-Étienne, du 28 avril au 22 août. biennale-design.com/saint-etienne/2021

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°741 du 1 février 2021, avec le titre suivant : Bien choisir son école d’art : la pluri-disciplinarité

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