École d'art

Bien choisir sa formation

De l’école d’art à la vie active, sortir de sa bulle

Par Mathieu Oui · L'ŒIL

Le 24 décembre 2021 - 2922 mots

FRANCE

Autonomie financière, obtention d’un atelier, constitution d’un réseau professionnel… la transition entre les études et la vie active est souvent semée d’embûches pour les jeunes diplômés en école d’art.

Accrochage d'œuvres dans le grand hall de l'École Supérieure d'Art et Design - Toulon Provence Méditerranée. © esadtpm
Accrochage d'œuvres dans le grand hall de l'École Supérieure d'Art et Design - Toulon Provence Méditerranée.
© esadtpm

Le vaste hall du nouveau bâtiment de l’École supérieure d’art et de design de Toulon Méditerranée Métropole (ESADTPM) est un espace d’exposition dont rêveraient bien des artistes. Des murs en béton ciré et de grandes baies vitrées laissant passer la lumière délimitent un espace d’une belle hauteur qui peut aussi s’apprécier de la coursive du premier étage. En ce mardi de novembre, Pierre, étudiant en quatrième année, a disposé trois installations. Au centre, des morceaux de plâtre rosé sont répartis sur le sol, plus loin, un ensemble de poudre se déploie sur des contremarches ; à l’autre extrémité est posée une installation de plaques de verre. L’étudiant dispose de quelques heures pour monter et démonter les œuvres. Cette opération baptisée « Show Off » est en fait un exercice, l’opportunité de confronter ses pièces à un espace et de faire un point d’étape avec des enseignants. « Cela permet d’avoir un retour critique sur notre œuvre », détaille Pierre. « Ce matin, avec l’enseignant, nous avons discuté de la question de l’in situ. La question était de savoir comment cette pièce pourrait prendre forme dans un autre espace, et si le protocole d’installation serait différent. »

Depuis la rentrée 2020, les cent quatre-vingts étudiants de l’ESADTPM ont quitté leurs anciens locaux, une caserne reconvertie, pour emménager dans ce bâtiment flambant neuf, à deux pas de la gare. Le long du boulevard de la gare, toute la hauteur de cette tour totem est occupée par un impressionnant atrium. Une succession d’escaliers et de paliers offre des espaces que les futurs artistes peuvent librement utiliser pour tester leurs créations. Conçu par l’architecte Corinne Vezzoni au sein du nouveau quartier Chalucet, qui comprend la médiathèque, l’école Kedge Business School et Camondo Méditerranée, le bâtiment se décompose en deux grands volumes. Outre la tour de bureaux et de plateaux ouverts pour les étudiants, une longue aile latérale regroupe sur trois niveaux la vingtaine d’ateliers techniques pour la pratique du bois, de la céramique, du métal, de la lithographie, sérigraphie, gravure, reliure, photographie, etc. Des ateliers qui resteront accessibles à Pierre et ses comparses, une fois sortis de l’école. C’est une façon pour l’établissement de donner un coup de pouce aux jeunes diplômés, qui se retrouvent souvent démunis après leurs études. Pierre, lui, ne semble pas trop préoccupé pour son avenir professionnel, bien au contraire. Il l’envisage sous l’angle du voyage, l’occasion de rencontres et de questionnements artistiques sur différents lieux et architectures.

Une minorité d’artistes à la sortie

Que deviennent les jeunes formés dans une école d’art ? Si la plupart d’entre eux accèdent à des professions en lien, de près ou de loin, avec l’art et la culture, ceux qui font de la création artistique leur métier représentent une minorité. « Sur soixante étudiants qui arrivent en première année à Toulon, entre trois et cinq seront artistes », estime Jean-Marc Avrilla, le directeur de l’école. Pour ce dernier, le marché de l’art n’a pas du tout la capacité d’absorber la masse de diplômés qui sortent chaque année de l’enseignement supérieur artistique. En dehors de l’activité artistique proprement dite, on retrouve les diplômés dans une large palette de secteurs d’activité : presse et édition, communication des musées et centres d’art, médiation culturelle, commissariat, design graphique, design d’objets, direction artistique, etc. L’enseignement en école d’art, l’animation d’ateliers de pratiques artistiques représentent également une activité souvent représentée et prisée car directement en lien avec le domaine d’études.

Une insertion délicate

En dépit de cet éventail de carrières, les débuts professionnels sont souvent délicats et marqués par la précarité. En décembre 2020, un rapport de la Cour des comptes [L’enseignement supérieur en arts plastiques] a pointé la difficile insertion des jeunes diplômés en art et la faiblesse du suivi professionnel par les établissements. Les auteurs soulignent l’absence d’enquêtes régulières d’insertion des écoles (celles qui s’y plient ont souvent un retour des diplômés inférieur à 50 %), qui n’est pas compensée par l’enquête annuelle du ministère de la Culture, jugée elle aussi trop lacunaire. Alors que le taux d’emploi de l’ensemble des diplômés des écoles relevant de ce ministère s’élève à 86 % (88 % pour ceux de la filière design), il n’est que de 78 % pour les diplômés de la filière art. Parmi ces derniers, un cinquième exerce en dehors de leur champ de formation. Enfin, 16 % se déclarent en recherche d’emploi. Compte tenu de l’incertitude et de la faiblesse de leurs revenus artistiques (5 500 euros de revenu médian en 2016), près d’un artiste sur quatre est même tenté de renoncer à ce métier à un moment de sa carrière[Artistes plasticiens : de l’école au marché, de Frédérique Patureau et Jérémy Sinigaglia]. Quand on les questionne sur les obstacles à trouver un emploi, 55 % des diplômés d’école d’art évoquent la faiblesse des offres en adéquation avec leur diplôme, 48 % le manque de réseau professionnel, 17 % l’insuffisance de la formation et 15 % le coût d’une mobilité géographique.

Le défi de la professionnalisation

D’un établissement à l’autre, la préparation à l’insertion professionnelle reste un défi. En section design, les étudiants sont souvent mis dans les conditions d’un appel d’offres, avec des consignes précises (le fameux « brief »), des rendez-vous successifs avec les commanditaires, un délai à respecter. Dernièrement, les étudiants de troisième année de l’ESADTPM ont ainsi planché sur des aménagements d’espace public dans la métropole tels que le domaine de Fabregas ou encore le campus universitaire de la Garde. « Il s’agit d’imaginer différents scénarios d’aménagements pour les commanditaires qui vont ensuite les utiliser comme point de départ de leur réflexion », indique Jean-Marc Avrilla, le directeur. Des travaux qui nécessitent de passer du temps sur le terrain, à observer mais aussi à rencontrer les différents usagers d’un territoire. Parmi les partenariats engagés avec les structures du territoire, celui noué avec la Villa Noailles d’Hyères permet aux étudiants en design de participer aux montages des expositions et d’assister les artistes invités aux deux festivals de design organisés chaque année.

L’expérience professionnelle passe aussi par les stages en entreprise, qui peuvent se dérouler à l’étranger, ou par des petits travaux rémunérés proposés dans le cadre de la formation. À la Villa Arson à Nice, par exemple, certains étudiants sont recrutés pour devenir assistants des ateliers techniques. D’autres participent, moyennant rémunération, à la régie et au montage des expositions du centre d’art. C’est pour eux l’opportunité de se confronter à des questions très concrètes autour du transport et de l’empaquetage des pièces, du choix des cimaises, de l’éclairage des pièces ou encore de la gestion du son. L’occasion aussi de rencontrer d’autres artistes et de travailler quelque temps à leurs côtés afin de nouer des premiers contacts. L’établissement niçois offre aussi à ses étudiants de s’engager dans la médiation des expositions du centre d’art, pour proposer des visites à différents publics.

Malgré tout, les jeunes diplômés ont souvent l’impression de ne pas être du tout préparés à la vie professionnelle et de se retrouver livrés à eux-mêmes à la sortie. La préparation aux aspects administratifs, juridiques, fiscaux fait souvent défaut. « Aux Beaux-Arts, on reste beaucoup dans le côté créatif et romantique de l’art », estime ainsi Camille Sauer, diplômée de l’ENSBA, qui regrette que l’administration soit souvent éloignée des réalités professionnelles. « C’est généralement quand ils doivent rédiger leur première facture et qu’ils s’interrogent sur leur statut que cette question surgit, parfois deux ou trois ans après la sortie », observe Keimis Henni, codirecteur d’Artagon. « En cinquième année, j’étais trop occupée à préparer mon diplôme pour me préoccuper de la suite », reconnaît de son côté Lisa Jacomen, diplômée de l’ESADTPM. « L’idéal serait d’avoir des cours sur l’activité professionnelle, juste après, sous la forme d’un post-diplôme. » De fait, quelques établissements ont mis en place ce type de cursus de transition vers la vie d’artiste. L’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon propose par exemple un post-diplôme doté d’une bourse de 4 800 euros et d’un lieu de résidence, mais celui-ci ne concerne que cinq artistes par an.

Poursuivre sa création après l’école

Après les cinq années d’études en école d’art, période souvent décrite comme une bulle ou une parenthèse enchantée, le réveil est rude. Pour Lise Jacomen, les revenus et le lieu de travail représentent les deux principales difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes artistes. Chacun doit alors bricoler une solution, un savant cocktail d’opportunités, de débrouillardise, mais aussi d’activation des réseaux développés pendant les années d’études. Côté finances, le modèle économique de l’artiste est bien souvent celui de la pluriactivité. Il s’agit de jongler entre deux activités a minima, parfois plus. En la matière, l’éventail des possibles est large, comme en témoignent les jeunes artistes sollicités pour cette enquête. Une première expérience professionnelle ou les autres diplômes obtenus peuvent aussi faire la différence. Des aides financières existent sous la forme de bourses ou de résidences d’artistes, généralement accessibles sur dossier. Si ces dispositifs se sont développés récemment, en lien avec une précarité accrue due à la Covid et à l’arrêt des petits boulots, ils ne sont pas suffisants pour répondre à la demande.

S’ancrer dans un lieu et un écosystème

Disposer d’un espace personnel pour créer, stocker son matériel et ses œuvres constitue un autre obstacle de taille. Là encore, c’est un peu le règne de la débrouille, à l’instar de Laetitia qui vit encore chez ses parents et reconnaît entreposer ses créations entre sa chambre et le garage familial. Installée à Gerland dans un bâtiment de 900 m2, l’association LeGrandLarge, qui réunit les cinq écoles d’art et de design de la région Auvergne - Rhône-Alpes, met à disposition de jeunes artistes vingt-cinq ateliers afin de leur permettre de développer un travail individuel. Ils bénéficient d’espaces partagés de production, d’exposition, de documentation et d’échanges. Mais les loyers trop importants ou l’absence de grands espaces disponibles, du type friches industrielles dans certaines agglomérations, obligent souvent à s’expatrier. Bon nombre d’anciens étudiants niçois ont ainsi préféré s’établir à Marseille, où les loyers sont plus abordables. D’autres encore font le choix de l’international (25 % des effectifs selon une enquête de 2017). Cette question de l’ancrage géographique n’est pas anodine. Les grandes métropoles sont mieux dotées en structures artistiques, l’écosystème artistique y est plus favorable. « C’est compliqué de vendre son art depuis Toulon, car la ville n’a pas les relais comme les galeries ou d’autres institutions », reconnaît Jean-Marc Avrilla. C’est en observant l’engouement marseillais d’une jeune génération et en raison d’une opportunité immobilière que l’association Artagon a ouvert un lieu dans cette ville en août 2021. Recrutés sur dossiers, vingt-cinq artistes et vingt-cinq porteurs et porteuses de projets culturels sont hébergés pour dix-huit mois dans l’ancienne usine Ricard, moyennant une cotisation annuelle de 200 euros. Créée en 2014 par Anna Labouze et Keimis Henni, commissaires d’expositions et directeurs artistiques, Artagon visait au départ à offrir une meilleure visibilité aux jeunes artistes sous la forme d’une exposition. Progressivement, son action s’est orientée vers l’accompagnement professionnel et le soutien à la création émergente. Outre la mise à disposition d’un lieu de travail, Artagon propose tout un programme de rencontres et de formations professionnelles gratuites sur l’écosystème de l’art, la mobilité internationale, les appels à projets, etc. « Les jeunes artistes ont une forte méconnaissance des acteurs de l’art », relève Keimis Henni. « Des structures du type CNAP, Frac, Drac et leurs dispositifs ne sont pas identifiés ou pas abordés dans les écoles. » Et si l’on ajoute les autres champs de l’art (performance, musique, spectacle vivant…) auxquels souhaitent se confronter les jeunes plasticiens, cette question du réseau se complique encore. Soutenue notamment par le ministère de la Culture, l’ADAGP et différentes fondations (Fondation Carasso, Fondation des artistes), Artagon prévoit d’ailleurs l’ouverture d’un deuxième lieu à Pantin courant 2022.

Jouer collectif

Parmi ces nouvelles structures dédiées à l’accompagnement de l’art émergent, bon nombre sont le fait des artistes eux-mêmes. Pour Camille Sauer, mobilisée bénévolement dans trois associations, cet engagement fait écho à son travail artistique autour des structures et des systèmes, politiques, sociaux ou culturels. Installé dans un ancien atelier d’entrepôts de tissus, le collectif RPZ qu’elle préside à Pantin, réunit quinze adhérents autour « d’un lieu de production, de mutualisation des machines, de stockage et d’expositions, le tout pour un coût minime. » Elle paie un loyer de 175 euros mensuel.

Son autre association, Art Prise, développe une plateforme de ressources pour les artistes, organise des journées professionnelles et prévoit de monter des formations autour des questions administratives, statutaires, fiscales…. Enfin, Camille est aussi active dans le Barreau des arts, association qui propose aux artistes émergents ou précaires des conseils juridiques gratuits, délivrés par des avocats.

« Cet engagement me permet de nourrir mon travail et de questionner le secteur dans lequel j’évolue. Chaque projet nécessite de consacrer pas mal de temps et de rendez-vous pour trouver les bonnes personnes. Il m’a ouvert à de nombreux professionnels de la culture et m’a permis de développer tout un réseau de connaissances. » Une culture du collectif qui n’est pas forcément toujours reconnue ou valorisée au sein des établissements. Les étudiants doivent parfois batailler pour pouvoir défendre une œuvre à plusieurs mains. Sur ce sujet comme sur bien d’autres (transition écologique, genre, parité…), une jeune génération d’artistes semble bien motivée pour faire évoluer le cadre.

Lisa Jacomen : « La pluriactivité m’empêche de m’ennuyer »

« Après une licence d’arts plastiques à Aix, j’ai repris mes études sur le tard pour obtenir le DNSEP à l’École d’art et de design de Toulon. Le module « À suivre » nous prépare au monde du travail, en nous informant sur les différents métiers artistiques, les réseaux et lieux d’exposition, sur le CV et le book. Pour m’en sortir financièrement, je cumule plusieurs activités telles que la coiffure, car j’ai un CAP dans ce domaine, l’animation d’ateliers d’arts plastiques et la création de motifs de tissus. Cette pluriactivité me permet de ne jamais m’ennuyer. J’ai pu acheter une petite maison de village et la rénover pour y faire un atelier. L’an dernier, j’ai effectué une résidence de trois semaines à la Maison du patrimoine du Brusc, où j’ai pu bénéficier d’un atelier de 100 m2. C’était l’idéal car je peins beaucoup de grands formats. Durant les études à l’école, je recommande de profiter du moment présent et de travailler. Après, ce n’est plus pareil, on perd cette émulation de groupe. »

Diplômée de l’ESADTPM en 2020, artiste plasticienne

Camille Sauer : « À la sortie,le grand danger est l’isolement »

« Après mon diplôme, j’ai occupé plusieurs petits boulots, puis j’ai choisi de faire une reconversion dans les data-sciences. Ma formation de data-ingénieur, en alternance, me permet d’avoir un salaire fixe, tout en continuant à m’épanouir intellectuellement et à poursuivre mon activité artistique. L’école des beaux-arts est une sorte de monde parallèle et privilégié qui ne nous prépare pas à la réalité professionnelle. À la sortie, le grand danger est l’isolement. Il faut absolument rentrer dans des réseaux et s’engager dans des structures collectives pour partager des compétences et des savoirs. Je me suis engagée dans plusieurs associations. Je préside notamment le collectif RPZ qui réunit une quinzaine d’artistes à Pantin autour d’un atelier de production qui est également un lieu d’exposition. Je suis à l’origine de la plateforme Art Prise pour soutenir et accompagner les jeunes artistes à travers un centre de ressources en ligne et des formations. Cette initiative veut pousser les artistes à devenir des acteurs culturels majeurs.

Diplômée de l’ENSBA en 2020, artiste et data-ingénieur

Béatrice Celli : « Il faut beaucoup s’investir »

« Inscrite aux Beaux-Arts de Rome, je suis partie en quatrième année Erasmus à la Villa Arson. L’approche très libre et ouverte de l’enseignement a été décisive et m’a convaincue de rester pour obtenir mon diplôme. La présence du centre d’art et de résidences d’artistes dans l’école constitue un milieu naturel privilégié. Cela offre une grande facilité de contacts avec des artistes, commissaires, critiques d’art. L’exposition des diplômés bénéficie du regard extérieur d’une commissaire, qui choisit les pièces les plus abouties. En Italie, tous les étudiants ne bénéficient pas d’une telle chance. Grâce au soutien d’Éric Mangion, le directeur du centre d’art, j’ai eu le privilège d’avoir ma première exposition monographique à la Villa. Un étudiant en art ne doit pas être passif, il faut beaucoup s’investir. Étudiante, j’ai eu une expérience de commissaire d’exposition sans retombées immédiates mais qui m’a permis de faire des rencontres déterminantes par la suite, pour l’obtention d’une résidence en Lituanie. »

Diplômée de la Villa Arson en 2019, artiste

Nelo Gevers : « L’argent reste un gros tabou »

« À la sortie de l’école, n’ayant pas encore d’atelier, j’ai postulé à plusieurs résidences et j’ai dû remplir des dossiers de candidature, ce qui nécessite du temps et de l’argent. J’ai travaillé avec le parc naturel des pré-Alpes pour un atelier artistique avec des enfants. J’ai aussi bénéficié d’une résidence avec mon amie Mélina en Auvergne avec les ateliers Médicis, en lien avec une école primaire, qui a été une très belle expérience. Je viens d’obtenir un atelier à Artagon-Marseille pour dix-huit mois. À la Villa Arson, j’ai pu me former à la médiation artistique autour de visites d’expositions. Je poursuis encore aujourd’hui cette activité rémunérée 40 euros net de l’heure. Je suis travailleur du sexe pour gagner ma vie et continuer à développer des projets artistiques. La question de l’argent reste un gros tabou en école d’art. Ce serait bien d’oser parler plus des aides financières ou des revenus compatibles avec l’art. Tou.tes les étudiant.es ne sont pas égales-égaux et ces différences de ressources se ressentent particulièrement après nos études. »

Diplômé de la Villa Arson en 2020, artiste

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°750 du 1 janvier 2022, avec le titre suivant : De l’École d’art à la vie active, sortir de sa bulle

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