Un journal révèle l’identité de deux acheteurs des œuvres du fils de Joe Biden

Alors que le fils du président américain fait l’objet d’une enquête des Républicains de la Chambre des Représentants, concernant la vente de ses œuvres d’art, Business Insider a révélé l’identité de deux de ses acheteurs : la donatrice démocrate, Elizabeth Hirsh Naftali et l’avocat, Kevin Morris. 

Elizabeth Hirsh Naftali est un investisseur immobilier qui a fait d’importants dons à la campagne de Joe Biden ainsi qu’au Comité national démocrate. Elle a également organisé une collecte de fonds avec la vice-présidente, Kamala Harris, en 2022. Elle a été nommée en juillet 2022 par Joe Biden à la Commission pour la préservation du patrimoine américain à l’étranger. Il n’est cependant pas établi si l’achat d’Elizabeth Hirsh Naftali a eu lieu avant ou après cette nomination, précise Business Insider. 

Kevin Morris est l’avocat et ami de Hunter Biden. Il aurait acheté une œuvre par l’intermédiaire de la galerie de Hunter Biden, à moins que ce soit un cadeau. Kevin Morris lui a également prêté 2 millions de dollars, qui lui ont permis de payer ses impôts et d’éviter des pénalités de retard, dans le cadre d’un accord conclu en juin avec le ministère de la Justice. Cependant, Hunter Biden n’a pas échappé aux poursuites pénales et a récemment plaidé coupable à deux chefs d’accusation de fraude fiscale. 

En 2021, le fils du président a exposé ses œuvres, qu’il a vendu pour certaines jusqu’à 500 000 dollars (430 000 euros). Les Républicains suspectent que les ventes, « aux prix exorbitants », soient en réalité un moyen de faire transiter anonymement des donations illégales au président Joe Biden. En février dernier, le Comité de surveillance de la Chambre a enjoint le galeriste George Bergès, à révéler le nom des acheteurs des oeuvres de Hunter Biden, sous peine d’être assigné à comparaître devant le Comité.

Mais Jen Paski, la porte-parole de Joe Biden, a annoncé en juillet 2022 qu’un « accord éthique » avait été passé entre Hunter Biden, George Bergès et la Maison-Blanche. Le galeriste s’est engagé à ne pas révéler l’identité des acheteurs, ainsi qu’à refuser toute offre d’achat supérieure à 500 000 dollars (430 000 euros).