Police

Trafic d’antiquités, le marchand David Ghezelbash est sorti libre de sa garde à vue

Par Marie Potard · lejournaldesarts.fr

Le 26 juin 2020 - 204 mots

PARIS

Cinq figures du monde de l’art parisien avaient été interpelées en début de semaine par l’OCBC.

Voiture de police. © Photo David Monniaux, CC BY-SA 3.0
Voiture de police.

Lundi et mardi dernier, les agents de l’OCBC (Office central de lutte contre le trafic de biens culturels) ont procédé à l’interpellation de cinq professionnels du marché de l’art parisien dans le cadre d’une information judiciaire ouverte début février pour recel de vol en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment et escroquerie en bande organisée, faux et usage de faux. Elles sont soupçonnées d’avoir participé à un trafic d’antiquités provenant de pays instables du Proche et Moyen-Orient.

Parmi les personnalités interpellées figure notamment le marchand en archéologie David Ghezelbash, établi rive gauche à Paris. Mis en garde à vue lundi matin, il a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi. Ses avocats, Yves-Bernard Debie et Hippolyte Marquetty ont fait savoir qu’il n’avait pas été mis en examen. Ils se disent « satisfaits et soulagés ».

Pour l’heure, aucune information n’a été divulguée concernant le sort des autres personnes interpellées, à savoir Antoine Godeau, le président de la maison de ventes Pierre Bergé, l’expert en archéologie méditerranéenne Christophe Kunicki et Annie Caubet, conservateur général honoraire du Musée du Louvre. L’identité de la 5e personne n’a pas été révélée.
 

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