Inauguration du nouveau parcours muséographique du Mémorial du Mont-Valérien

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 5 mai 2010 - 406 mots

SURESNES [05.05.10] – Le ministre de la Défense, Hervé Morin, et le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco inaugurent les nouveaux aménagements muséographiques du Mémorial de la France combattante au Mont Valérien.

Hervé Morin, ministre de la Défense, et Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants inaugurent le 5 mai 2010, le nouveau parcours muséographique du Mémorial du Mont Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine) rénové, haut lieu de la mémoire nationale et monument d’hommage aux Français combattants, résistants et déportés.

Les deux hommes politiques découvrent le nouvel espace conçu par l’architecte scénographe du projet, Julien Joly et visitent la nouvelle exposition permanente du Mémorial intitulée « Résistance et répression, 1940-1944 ». Ils participent à une cérémonie dans la clairière des fusillés en compagnie des familles des fusillés et en présence de plusieurs associations de combattants.

Depuis 2006, le monument fait l’objet d’un vaste projet de mise en valeur initié par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense. Un projet qui a pour but de rendre plus accessible et plus compréhensible au public un lieu de mémoire souvent méconnu par le public.

Est également inauguré le nouveau centre d’information du monument qui met à disposition des visiteurs de nouveaux outils multimédia comme des tables interactives avec des banques de données sur les fusillés et les Compagnons de la Libération ou encore des vidéos d’archives dont certaines inédites.

Le Mémorial de la France combattante est une vaste esplanade – 100 mètres de long – en grès rose des Vosges, adossée au glacis du fort du Mont Valérien édifié à partir de 1841 pour protéger les hauteurs de Sèvres et de Saint-Cloud. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est utilisé par les Allemands comme lieu d’exécution d’environ un millier de résistants et de prisonniers de guerre parmi lesquels Honoré d’Estiennes d’Orves.

En 1945, le Général de Gaulle alors chef du gouvernement provisoire de la République retient le site et décrète l’érection d’un monument aux morts de la guerre de 1939-1945. Juste après son élection à la présidence de la République en 1958, il décide de la création d’un Mémorial qu’il inaugure le 18 juin 1960.

Le monument ponctué de 16 hauts-reliefs est marqué en son centre par une croix de Lorraine qui donne accès à la crypte où reposent quinze combattants inhumés en 1945 dont deux femmes et celui d’un résistant d’Indochine tué par les Japonais.

Légende photo

Mémorial du Mont-Valérien - photographe : Binche - Licence Creative Common 3.0

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