Musée - Nomination

Une nouvelle conservatrice pour le Musée Marmottan

Par Alexandre Clappe · lejournaldesarts.fr

Le 9 février 2023 - 295 mots

PARIS

Sylvie Carlier devient conservatrice en chef du musée parisien, célèbre pour sa collection impressionniste.

Sylvie Carlier. Courtesy Musée Paul Dini
Sylvie Carlier.
Courtesy Musée Paul Dini

Sylvie Carlier vient d’être nommée par l’Institut de France, conservatrice des collections du Musée Marmottan Monet à Paris. Le musée du XVIe arrondissement est la propriété de l’Académie des beaux-arts depuis 1932, grâce au legs de l’historien de l’art Paul Marmottan de son hôtel particulier et des collections qu’il abritait. Cet ancien pavillon de chasse est mondialement connu pour conserver l’icône du mouvement impressionniste - auquel elle donna son nom - « Impression, Soleil levant » (1872) de Claude Monet, dont il possède la plus grande collection d’œuvres au monde.

Sylvie Carlier dirigeait depuis 2003 le Musée municipal Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône (Rhône). Cette spécialiste de la peinture du XIXe siècle a démarré sa carrière en 1993 comme responsable du service culturel du Musée de la Chartreuse de Douai (Nord), avant de rejoindre en 2001 le Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse, où elle travaille comme conservatrice adjointe. Sylvie Carlier devient en 2003 directrice du Musée Paul-Dini à Villefranche-sur-Saône, ouvert en 2001, où elle programme une trentaine d’expositions temporaires comme « Femmes peintres et l’avant-garde 1900-1930 » en 2006 ou « La tentation et les cinq sens » en 2016. Elle est également commissaire d’« Exposition universelle de Paris 1900 : Auvergne-Rhône-Alpes montrée au monde » présentée au musée Paul-Dini jusqu’au 12 février prochain.

Sylvie Carlier souhaite faire dialoguer la collection du Musée Marmottan avec des artistes contemporains, dans le cadre des orientations de son directeur, l’académicien Erik Desmazières. Le musée accueillera bientôt, du 8 mars au 18 juin 2023, une exposition consacrée au mouvement méconnu du néo-romantisme, qui dans les années 1920 tourna le dos au cubisme et à l’abstraction en vogue pour préférer s’inspirer des périodes bleue et rose de Picasso. 
 

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