Du 23 au 26 octobre, les artisans d’art mettent en avant leurs savoir-faire, leurs matériaux et leur créativité. Le président du salon présente cette 30e édition foisonnante.
C’est la grand-messe de tous les acteurs du patrimoine. C’est un rendez-vous bien ancré qui rassemble des associations de sauvegarde, des manufactures, mais aussi des artisans et des instituts de formation qui font des démonstrations des savoir-faire qu’ils enseignent. Le salon est aussi un rendez-vous incontournable pour des structures étatiques comme l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (Oppic) ; c’est une vitrine où elles présentent le bilan de leurs actions. C’est vraiment le moment institutionnel des métiers du patrimoine. Pendant quatre jours, les exposants organisent une trentaine de conférences et d’assemblées générales, rencontrent leurs confrères et trouvent des marchés. C’est une belle réussite et c’est pour cela que les exposants reviennent chaque année. Nous réunissons 350 exposants, dont 70 métiers d’art, avec un taux de fidélité de 87 %.
Nous n’avons pas beaucoup de nouveaux exposants, donc nous devons essayer de ne pas être trop répétitif ni trop austère, mais au contraire d’apporter de la nouveauté et donner un petit côté gourmand au salon. Cette année, nous avons beaucoup de chance car nous avons un sujet en or : le centenaire de l’Art déco. C’est le dernier grand mouvement mondial autour d’un style définissable et c’est une identité extrêmement forte pour les métiers d’art. Nous avons sélectionné des exposants spécifiquement autour de ce sujet qui présenteront notamment des meubles de style. Nous avons revu le parcours pour réunir les stands à la thématique Art déco. Nous avons également travaillé la signalétique et proposé des événements relatifs à ce mouvement. De plus, nous sommes en négociation avec des musées pour qu’ils nous prêtent des chefs-d’œuvre. Enfin, nous avons conçu une scénographie spectaculaire avec un immense paravent réalisé par trois ateliers utilisant des technologies emblématiques de l’Art déco.
Nous accueillons environ 20 000 personnes. Nous avons fait 6 % de plus l’année dernière et nous espérons faire autant cette année. Ce n’est certes pas le nombre qui compte, mais la qualité du visitorat. Nous avons un bon équilibre entre la partie jeunesse qui vient découvrir les métiers d’art et les clients qui viennent trouver des fournisseurs. Il y a ceux qui viennent parce qu’ils ont un projet, qui cherchent des artisans, par exemple. Il y a les passionnés qui suivent les conférences et assistent aux démonstrations. Il y a aussi les parents et leurs enfants pour découvrir les métiers et les lieux de formation. Enfin, il y a les curieux. Beaucoup de visiteurs sont ainsi des personnes qui envisagent une reconversion dans les métiers d’art.
Du 23 au 26 octobre
Le Salon international du patrimoine culturel se tient à ces dates au Carrousel du Louvre, rue de Rivoli, Paris-1er, www.patrimoineculturel.com
350C’est le nombre d’exposants. Des institutionnels, des associations, mais aussi des artisans qui veulent se faire connaître et trouver une clientèle.
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Stéphane Galerneau : « Nous avons un sujet en or : le centenaire de l’Art déco »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°789 du 1 octobre 2025, avec le titre suivant : Salon du patrimoine culturel : Stéphane Galerneau : « Nous avons un sujet en or : le centenaire de l’Art déco »









