Royaume-Uni - Musée

Le Musée d’histoire naturelle de Londres va déménager une partie de sa collection

Par Paul Bérat · lejournaldesarts.fr

Le 2 juin 2022 - 324 mots

LONDRES / ROYAUME-UNI

Celle-ci va rejoindre un nouveau bâtiment au sein du parc scientifique Thames Valley dans la banlieue de Londres. 

Le Musée d'histoire naturelle de Londres. © Thierry Jos / Pixabay License
Le Musée d'histoire naturelle de Londres.

Le Natural History Museum de Londres va ouvrir un centre de conservation-restauration, recherche et numérisation de ses collections au sein du parc scientifique Thames Valley, dans la banlieue ouest de Londres. Il y déposera, d’ici 2026, près d’un tiers de sa collection. 

Grand comme trois terrains de football, ce nouveau centre abritera un ensemble de 27 millions d’invertébrés, mammifères, fossiles, sédiments et documents d’archives. Il comprendra des espaces pour les entreposer et des installations pour permettre aux équipes du musée et aux chercheurs invités d’en assurer la conservation, l’étude et la numérisation (le musée se lance dans un vaste programme de numérisation des 80 millions d’objets qu’il possède). Il délestera un musée plein à craquer et désireux de repenser ses espaces d’exposition. Mobilisées pour le stockage de collections sans cesse agrandies, certaines de ses galeries sont inaccessibles depuis plusieurs années. Vidées, elles pourraient servir à accueillir de nouvelles expositions. 

« Nous sommes impatients de rejoindre la communauté d’organisations ambitieuses basées au Thames Valley Science Park et de nouer des relations plus étroites avec des institutions déjà installées là-bas tel que le British Museum », s’enthousiasme le directeur du musée Doug Gurr. 

Fondé et administré par l’Université de Reading, le Thames Valley Science Park rassemble déjà plusieurs centres de renom, tel que le British Museum Archeological Research collection, le Rutherford Science Center, le Shinfield Studios ou encore l’Oxford Quantum Circuits. Le gouvernement britannique soutient financièrement bon nombre des projets qui y voient le jour dont celui du Musée d’histoire naturelle de Londres, « pour aider les générations de demain et les chercheurs d’aujourd’hui à relever des défis comme celui du changement climatique »

« C’est d’un tournant pour l’Université de Reading. Cette nouvelle relation avec le Musée d’histoire naturelle devrait encore renforcer notre succès. Nous sommes impatients d’entrer en collaboration avec lui », a déclaré le vice-chancelier de l’université Robert Van de Noort.
 

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