Donation - Musée

Le musée de Pont-Aven reçoit un legs de plus d'un million d'euros

Par LeJournaldesArts.fr (avec AFP) · lejournaldesarts.fr

Le 6 juillet 2022 - 337 mots

BREST

Le musée de Pont-Aven, consacré à Paul Gauguin et à ses disciples, a reçu un important legs constitué de quelque 70 œuvres, dont un dessin du peintre français, ainsi que plus d'un million d'euros.

Le Musée de Pont-Aven. © Mélanie Bodolec, 2017
Le Musée de Pont-Aven.
© Mélanie Bodolec, 2017

« C'est la première fois de son histoire que le musée de Pont-Aven reçoit un legs aussi important », se réjouit le musée dans un communiqué. « Ce miracle est le fruit de la démarche très généreuse et philanthropique d'Yves Marmin », poursuit l'institution, à propos de l'amateur d'art décédé en avril 2020 à l'âge de 78 ans.

Le legs est constitué de quelque 70 œuvres, dont une trentaine liées à l'école de Pont-Aven, mouvement regroupant les peintres ayant rencontré Gauguin dans la petite cité et ayant été plus ou moins influencés par lui. Ces dernières entreront dans la collection permanente du musée. Parmi les œuvres léguées, certaines sont signées Henry Moret, Ferdinand Loyen du Puigaudeau, Gustave Loiseau, Maxime Maufra, Henri Delavallée, Wladyslaw Slewinski, Louis Roy, Émile Jourdan, mais aussi Paul Sérusier ou Émile Bernard. La pièce maîtresse de la collection du légataire : un dessin de Paul Gauguin.

Sans descendance, ce dernier a également fait don au musée d'un appartement situé dans le 15e arrondissement de Paris, dont le fruit de la vente rapportera environ 1,2 million d'euros. « Cet argent va nous permettre d'acheter des œuvres qui n'étaient pas du tout à notre portée jusque-là, comme des peintures d'Emile Bernard ou de Paul Sérusier », s'est félicitée auprès de l'AFP Sophie Kervran, directrice du musée, soulignant que le budget annuel d'acquisition du musée avoisinait les 100 000 euros.

Le musée de Pont-Aven dispose de 4 500 œuvres et documents d'archives dont quelque 430 peintures. Il est consacré à l'histoire de la commune comme cité des peintres depuis 1862 et l'arrivée des premiers peintres américains, en passant par les séjours de Gauguin et la naissance de la modernité picturale avec le « synthétisme », forme d'art dans laquelle on ne cherche plus à représenter les choses telles qu'elles sont, mais telles que l'artiste les voit.

Cet article a été publié par l'AFP le 5 juillet 2022.

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