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Le Musée de l’Impératrice rouvre ses portes à Compiègne

Par Julie Goy, correspondante en Espagne · lejournaldesarts.fr

Le 22 mars 2022 - 334 mots

COMPIÈGNE

Le musée consacré à la vie de l’Impératrice Eugénie et de sa famille a bénéficié d’importants travaux de rénovation.

Cour d'honneur du château de Compiègne. © Zairon, 2018, CC BY-SA 4.0
Cour d'honneur du château de Compiègne.
Photo Zairon, 2018

Le Musée de l’Impératrice, situé au troisième étage du château de Compiègne (Hauts-de-France), l’une des demeures de Napoléon III (1808-1873), a rouvert ses portes au public le 16 mars dernier. Fermé depuis 2015, en travaux de 2018 à 2021, le musée devait initialement présenter ses nouvelles salles pour le cent-cinquantenaire de la défaite de Sedan et de la chute du Second Empire en 2020, mais la crise sanitaire en avait retardé la réouverture. 

La direction du château de Compiègne avait fermé et vidé le musée afin d’éviter de potentiels dégâts lors des travaux. « Nous avons voulu rendre à ce musée l’esprit de l’époque, les tissus des papiers peints étaient défraîchis, les œuvres accrochées avaient laissé des auréoles, nous les avons changés et nous avons rehaussé les couleurs », explique Laure Chabanne, conservatrice du musée, au Courrier Picard. L’éclairage a également été entièrement restauré. « Nous avons mis en place un système de filtrage de la lumière pour favoriser la conservation des œuvres », précise-t-elle.

Le Musée du Second Empire et celui de l’Impératrice sont logés dans les appartements d’invités du château, qui ont notamment hébergé le baron Haussmann. Ils entrainent les visiteurs dans la vie intime de la famille impériale. Le second musée présente les collections du cabinet d’arts graphiques dans l’une de ses salles, jouxtant celles réservées aux nombreux objets conservés par l’impératrice Eugénie de Montijo (1826-1920) de son vivant, tels que des vêtements, des lettres, des tableaux ou de l’argenterie. Des loges reconstituant certaines étapes de la vie de l’Impératrice ponctuent également le parcours, de la gloire du Second Empire jusqu’à sa vie en exil.

Au décès de l’Impératrice en 1920, le docteur Ferrand s’était porté acquéreur de nombreux souvenirs de la famille impériale. Il avait ensuite légué sa collection à la Ville de Compiègne à son décès en 1951, laquelle avait alors été déposée au palais de Compiègne, où le musée de l’Impératrice fut créé la même année. 

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