Parallèlement à ses collaborations avec des titres de presse réputés (The New Yorker, New York Times, Guardian, Le Monde…) et aux expositions qui lui sont consacrées (Galerie Martel, Agnès B, Fondation Cartier…), Yann Kebbi (né en 1987) publie régulièrement ce qu’il appelle des « objets éditoriaux ».
Son dernier opus, J’aime bien le train, on a le temps de regarder, est un prétexte pour faire défiler sur format double page une quarantaine de dessins noir et blanc d’un voyage fictif, en alternant les saisies sur le vif du paysage, et celle des corps, des visages ou des mains de ses voisins de train. Tantôt brutales, étranges, ou d’une grande douceur, fourmillant parfois de détails, ces scènes se contemplent et se dégustent une à une, comme les arrêts sur image d’un film. S’y ajoutent seize monotypes qui ouvrent et ferment cette narration, encres colorées suggérant d’immenses ciels nuageux, des champs s’étendant jusqu’à l’horizon et de vastes forêts. Le trait unique de l’auteur, le format carré et la magnifique impression de l’éditeur alternatif 2042 contribuent à faire de cet ouvrage un superbe cadeau de Noël à offrir… ou à se faire offrir.
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Voyage en train, et en dessins
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°791 du 1 décembre 2025, avec le titre suivant : Voyage en train, et en dessins





