Bande dessinée

Un monde d’art brut

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 28 mars 2022 - 164 mots

Raconter l’aventure de l’art brut en bande dessinée : c’est ce que nous proposent le dessinateur espagnol Oriol Malet et le galeriste Christian Berst, qui, par ses expositions, sa participation à des foires d’art contemporain et sa collaboration avec des musées contribue à la reconnaissance de l’art brut.

Le lecteur pénètre cet univers en poussant la porte de la Kunsthalle, centre d’art contemporain à Berne, en Suisse, avec une étudiante aux beaux-arts. Soudain, surgissent les spectres du psychiatre Hans Prinzhorn, auteur en 1922 des Expressions de la folie, de l’artiste et théoricien de l’art brut Jean Dubuffet et du « saint patron des commissaires d’exposition », Harald Szeemann, qui exposa cet art dans les hauts lieux de l’art contemporain. En route ! Au cours de ce voyage imaginaire, nous plongeons à travers les dessins nerveux et hallucinés de Vincent Oriol dans les univers de sept artistes emblématiques, dont Henry Darger, Adolf Wölfli ou encore Mary T. Smith, dont il exprime la quintessence avec force et poésie.

Oriol Malet, Christian Berst, « Un monde d’art brut, »
Delcourt, 120 p., 17,95 €.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°753 du 1 avril 2022, avec le titre suivant : Un monde d’art brut

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